Ouchou Tini : Tony Kitous dévoile les secrets du Couscous aux dattes de Ghardaïa

Ouchou Tini, ou Couscous aux dattes en mozabite, a été le coup de cœur de Tony Kitous lors de son voyage à travers l’Algérie. Ce plat emblématique de la cuisine mozabite l’a séduit lors de sa visite de la magnifique ville de Ghardaïa, réputée pour son architecture unique, sa culture riche et sa cuisine savoureuse.

Le couscous aux dattes à Ghardaïa, connu sous le nom Ouchou Tini, est une véritable institution dans la région du Mzab. Parmi les différentes variantes de ce plat traditionnel, l’Ouchou Tini se distingue par son mariage subtil de saveurs sucrées et salées, relevées par le doux parfum des dattes. Ce délicieux couscous est préparé avec du chamelon, une viande tendre et savoureuse, accompagnée d’une sauce généreusement sucrée grâce au jus de dattes.

Ouchou Tini (le Couscous aux dattes) : Trésor gastronomique de la ville de Ghardaïa

Mais ce n’est pas tout : le secret de l’Ouchou Tini réside également dans ses légumes, principalement la courge et les carottes, qui ajoutent une texture croquante et une touche de fraîcheur à chaque bouchée. Pour parfaire l’ensemble, ce plat est subtilement parfumé avec un mélange d’épices locales, notamment le ras el hanout composé de cumin, d’anis vert, de carvi, de graines de nigelle et de fenouil. Mais l’ingrédient qui donne toute sa singularité à ce plat est sans aucun doute la « lahyet chikh », une herbe aromatique qui apporte une note de fraîcheur et une saveur incomparable à l’Ouchou Tini.

Tony Kitous partage son enthousiasme pour la cuisine mozabite à travers l’Ouchou Tini

Ainsi, en découvrant le couscous aux dattes à Ghardaia, Tony Kitous a été transporté par l’authenticité et la richesse des saveurs de la cuisine mozabite. Cette expérience culinaire inoubliable lui a permis de mieux comprendre et d’apprécier la diversité gastronomique de l’Algérie, tout en nourrissant son admiration pour la créativité et le savoir-faire des chefs locaux de Ghardaïa.

De Tizi à Londres : Le parcours inspirant de Tony Kitous

Après avoir quitté l’Algérie au début de la décennie noire, Tony Kitous a choisi de s’installer en Angleterre, où il a enchaîné divers emplois pour subvenir à ses besoins. Travaillant parfois jusqu’à seize heures par jour, il a occupé des postes de plongeur, d’agent d’entretien et même de distributeur de journaux. Cependant, son ambition et sa passion pour la cuisine l’ont poussé à réaliser son rêve : ouvrir son propre restaurant.

Il a ainsi inauguré son premier établissement, offrant une cuisine libanaise raffinée, puis a élargi son offre en intégrant des saveurs inspirées des cuisines algérienne, marocaine, libanaise et syrienne. Malgré les défis, il a maintenu des prix abordables, ce qui lui a permis de gagner en popularité et d’ouvrir progressivement de nouveaux restaurants.

Aujourd’hui, il dirige fièrement sa chaîne, comptant jusqu’à 35 restaurants sous le nom de « Le Comptoir Libanais ». Son parcours remarquable témoigne du pouvoir de la volonté, de la détermination et de la résilience dans la réalisation des rêves.