La Chedda de Tlemcen, classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité
La Chedda de Tlemcen : un symbole de l'identité culturelle algérienne, désormais reconnue par l'UNESCO comme patrimoine immatériel de l'humanité.
La Chedda de Tlemcen est la tenue princière algérienne. Pur produit de l’artisanat tlemcénien, elle était portée par les princesses tlemcéniennes d’antan.
La Chedda de Tlemcen était portée par les princesses et les notables du Royaume amazigh Zianide (à cette période la ville de Tlemcen était considérée, comme l’une des villes les mieux policées et la plus civilisée au monde). Aujourd’hui, La Chedda de Tlemcen est devenue une tenue phare de la mariée algérienne.
La tenue est un caftan traditionnel en velours et aux fils d’or, orné de perles de culture, de colliers, de la meskia et de graffache. Des khorsa (espèce de boucles d’oreille qui « tombent » des tempes) et d’énormes boucles d’oreille sont suspendues à une calotte conique brodée au fil d’or et déposée sur la tête. La tenue est considérée à Tlemcen, comme le plus cher et le plus bel habit que porte la mariée le jour de ses noces, mais également les autres femmes lors des mariages.
Cet habit est porté par les mariées avec d’autres bijoux comme les perles de culture djouhar, les colliers suspendus meskia, el-kholkhal qui se met autour de la cheville, en plus des bracelets alors que la tête est coiffée d’une chéchia conique brodée de fils d’or sur laquelle est noué le mendil de mensoudj, genre de foulard ou sont posés les zerrouf (couronne), djébin (sorte de perles) et autres ornements.
Depuis 2012, la chedda est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité « UNESCO », en tant que costume nuptial de Tlemcen et les rites ; et les savoir-faire artisanaux qui y sont associés…
Cette tenue nuptiale typiquement tlemcenienne est devenue au fil des décennies très prisées par la majorité des mariées algériennes essentiellement dans la grande région ouest.
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