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L’exploit d’Éric Blanc : Courir 300 kilomètres dans le Sahara algérien

Les dunes du Sahara d'Algérie n'ont pas découragé Éric Blanc, déterminé à atteindre chaque kilomètre de la Trans 333.

Des sables brûlants du Sahara aux sommets escarpés de l’Atlas, Éric Blanc, un aventurier béarnais, a récemment ajouté un nouveau chapitre à son livre d’exploits en bouclant une incroyable course de plus de 300 kilomètres à travers le Sahara algérien. Son récit témoigne d’une détermination sans faille et d’une admiration constante pour les paysages grandioses qu’il a traversés.

Avec son visage radieux et son allure détendue, Éric Blanc, originaire de Lanneplaa et âgé de 52 ans, est revenu de son périple algérien avec une médaille de plus à son palmarès. Le 29 février dernier, il a pris le départ de la Trans 333, une épreuve hors normes qui l’a conduit à parcourir des étendues désertiques à perte de vue, des collines rocailleuses aux dunes dorées.

Malgré les défis inhérents à une telle course, Éric Blanc est resté inflexible dans sa détermination. « Je n’ai jamais envisagé d’abandonner », affirme-t-il humblement, soulignant la pureté de l’expérience de courir en communion avec la nature sauvage. Contrairement à ses précédentes aventures en Mauritanie, il n’a rencontré aucun problème avec ses pieds, ce qui a considérablement enrichi son expérience.

Trans 333 : Un parcours semé d’embûches

Pourtant, la Trans 333 n’était pas un défi à prendre à la légère. Sur les 15 participants au départ, seuls trois ont franchi la ligne d’arrivée. Éric Blanc, bien qu’ayant surmonté les obstacles avec une aisance apparente, reconnaît les difficultés rencontrées, notamment les écarts de température entre le jour et la nuit, oscillant entre une chaleur étouffante et des nuits glaciales.

Les vents violents qui ont balayé le désert ont également posé des défis supplémentaires, obligeant Éric Blanc à se réfugier par moments et à naviguer uniquement à l’aide de son GPS. Malgré la fatigue accumulée au fil des kilomètres, il n’a dormi que cinq heures au cours des trois jours de la compétition, se reposant par intermittence pour reprendre des forces.

Éric Blanc
Les dunes du Sahara n’ont pas découragé Éric Blanc, déterminé à atteindre chaque kilomètre de la Trans 333 | © Crédit photo : Archives Éric Blanc

Un soutien logistique essentiel

Les imprévus logistiques n’ont pas altéré la détermination d’Éric Blanc. Bien que le début de la course ait été marqué par des ajustements de dernière minute et des problèmes organisationnels, il souligne la solidarité entre les concurrents, prêtant main-forte à un coureur en difficulté avant de poursuivre sa propre course.

Pour Éric Blanc, cette aventure n’est qu’une étape parmi d’autres dans sa quête perpétuelle de défis toujours plus grands. Évoquant à plusieurs reprises « l’appel du désert », il nourrit déjà des rêves de nouvelles expéditions dans des contrées lointaines, des steppes mongoliennes aux plateaux marocains, où il pourra repousser encore un peu plus ses limites.

De retour chez lui, Éric Blanc prend le temps de récupérer, mais ses yeux pétillent déjà à l’idée des prochaines aventures qui l’attendent, prêt à répondre à cet appel irrésistible des grands espaces désertiques.

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