L’Apricaphanius saourensis, un fossile vivant, refait surface dans le désert algérien (VIDÉO)
Un poisson présumé éteint depuis des décennies a été redécouvert dans le Sahara algérien. L'Apricaphanius saourensis, surnommé "fossile vivant", est une espèce endémique unique à la région. Découvrez cette incroyable découverte en vidéo !
Une découverte extraordinaire a été faite dans les profondeurs du Sahara algérien : un poisson endémique, l’Apricaphanius saourensis, autrefois présumé éteint, a été observé dans son habitat naturel. Cette découverte sensationnelle, réalisée par le réalisateur et chercheur en biodiversité Redouane Tahri, offre un rayon d’espoir pour la conservation de la faune fragile du Sahara.
Apricaphanius saourensis : Redécouverte d’un poisson présumé éteint
Pendant plus d’une décennie, M. Tahri a mené des recherches infatigables dans les oasis, les oueds et même les eaux souterraines du Sahara, à la recherche de ce poisson insaisissable. L’Apricaphanius saourensis, une petite espèce argentée aux nageoires bleues, n’avait pas été observée depuis les années 1970 et était considérée comme disparue en raison de la dégradation de son habitat et de la surexploitation des ressources en eau.
Mais M. Tahri n’a jamais abandonné l’espoir. Guidé par sa passion pour la biodiversité et sa connaissance approfondie du Sahara, il a continué à explorer les régions les plus reculées du désert. Et c’est lors d’une de ces expéditions qu’il a fait une découverte miraculeuse.
En tombant sur un oued alimenté par des sources souterraines, M. Tahri a remarqué la présence d’algues anciennes, indiquant que l’eau coulait dans cet endroit depuis des siècles. Cela lui a donné l’espoir que l’Apricaphanius saourensis pourrait y avoir trouvé refuge.
Avec une détermination renouvelée, M. Tahri a fouillé l’oued avec son équipe. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il a aperçu un petit poisson argenté aux nageoires bleues scintiller dans l’eau claire ! C’était bien l’Apricaphanius saourensis, vivant et bien portant contre toute attente.
« C’était un moment incroyable », a déclaré M. Tahri. « J’ai failli pleurer de joie. Après toutes ces années de recherche, j’avais enfin retrouvé ce poisson que je croyais perdu à jamais. »
Le lendemain, M. Tahri est revenu sur le site avec du matériel de photographie pour capturer les premières images de l’Apricaphanius saourensis en vie depuis des décennies. Les photos, qui ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, ont suscité un vif émoi au sein de la communauté scientifique et du grand public.
La redécouverte de l’Apricaphanius saourensis est une source d’espoir immense pour la conservation de la biodiversité du Sahara algérien. Cette découverte souligne l’importance de protéger les habitats fragiles et de poursuivre des recherches approfondies sur la faune et la flore de la région.
Alors que l’avenir de l’Apricaphanius saourensis reste incertain, sa redécouverte offre une lueur d’espoir pour la préservation de cette espèce unique et de son écosystème précieux.
L’Apricaphanius saourensis : Un fossile vivant du Sahara
L’Apricaphanius saourensis, également connu sous les noms d’aphanie du Sahara ou killifish du Sahara, est une espèce de poisson d’eau douce appartenant à la famille des Aphaniidae. Endémique du bassin de l’Oued Saoura en Algérie, cette espèce est considérée comme un véritable « fossile vivant » en raison de son isolement et de son adaptation à un environnement extrême.
Malheureusement, l’Apricaphanius saourensis fait face à une grave menace d’extinction. La pollution de l’eau et le prélèvement d’eau pour l’agriculture ont considérablement dégradé son habitat, poussant l’espèce au bord du précipice. La dernière observation de cette espèce dans la nature remonte à 2003, et malgré des recherches ultérieures, aucune population sauvage n’a été redécouverte.
Toutefois, un espoir est né récemment grâce à la découverte réalisée par le chercheur algérien Redouane Tahri. Il a réussi à localiser une population survivante de l’Apricaphanius saourensis dans le Sahara algérien. Cette découverte majeure offre une lueur d’espoir pour la conservation de cette espèce classée « En danger critique d’extinction » par l’UICN en 2021, potentiellement éteinte dans la nature.
La redécouverte de l’Apricaphanius saourensis souligne l’importance cruciale de la protection des habitats naturels et de la biodiversité fragile du Sahara. Des efforts de conservation intensifs sont nécessaires pour assurer la survie à long terme de cette espèce emblématique.
