La beauté des bijoux kabyles dans une collection de 10 photos
Plus de 70 artisans bijoutiers de la wilaya de Tizi Ouzou prendront part à la fête du bijou (Tameghra n-l’fetta) d’Ath Yenni, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou.
La Fête du bijou à Ath Yenni est un évènement à ne pas manquer, qui permet d’admirer la beauté et la richesse de tous ces chefs-d’œuvres de l’artisanat qui forment la richesse, la beauté et l’âme d’un pays.
Cette édition qui se déroule à Ath Yenni (en Kabylie) voit la participation de pas moins de 19 wilayas (département) du pays (Tizi Ouzou, Saïda, Tamanrasset, Sétif, Tlemcen…). En plus de l’exposition du bijou, d’autres activités sont au programme selon chaque wilaya.
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Le bijou kabyle entre créativité et déclin
La matière première est chère et introuvable sur le marché officiel. Cela se répercute sur le prix de vente des produits. L’autre problème réitéré aujourd’hui aux responsables a trait à l’écoulement de leur produit fini. Cette fête a été créée en 1995 dans des conditions difficiles pour aider cette catégorie d’artisans et défendre le label d’Ath Yenni.»
Les artisans qui prennent part à cette fête, dans l’espoir d’écouler des articles de leur production, se plaignent du manque de la matière première, l’argent et le corail, d’où sa cherté. Cette contrainte, la principale, freine sérieusement l’activité et fait flamber les coûts du produit fini proposé aux clients. «Que des promesses ! Les pouvoirs publics ne font rien pour nous aider. Nous achetons la matière première sur le marché parallèle», se désole une ancienne artisane. La matière première n’est disponible que sur le marché informel, d’où une flambée constante des prix.
L’argent et le corail ne parviennent pas aux artisans
L’écoulement de la marchandise sur le marché national constitue aussi un sujet de préoccupation pour les bijoutiers. «Nos ventes ne dépassent pas les wilayas de Kabylie. Il n’y a pas de circuit de vente pour commercialiser ailleurs», dit un jeune artisan d’Ath Yenni. L’Agenor est pointée du doigt pour «non-assistance» à un métier en danger de disparition. Selon des membres de l’association des artisans bijoutiers, les difficultés rencontrées dans ce domaine ont contraint nombre d’entre eux à fermer boutique et à changer de métier.
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