Nick Maddock, l’Américain qui tombe sous le charme de l’Algérie

L’Algérie n’en finit pas de surprendre ceux qui prennent le temps de l’explorer en profondeur. C’est ce qu’expérimente actuellement Nick Maddock, globe-trotteur américain et passionné de cultures. Après avoir visité 124 pays sur les sept continents, c’est au tour du plus vaste pays d’Afrique de figurer sur son itinéraire. Et loin des parcours classiques et des clichés, Nick choisit une immersion totale, documentant sur ses réseaux sociaux des expériences aussi inattendues qu’authentiques.

Une salle de sport… en claquettes

Dès son arrivée à Oran, la ville côtière et festive de l’ouest algérien, Nick Maddock décide de tester une salle de sport de quartier. Pour l’équivalent de 1,30 dollar, il découvre une ambiance décontractée mais chaleureuse.

« Le matériel était bon, l’ambiance encore meilleure. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est que tout le monde portait des sandales ! La moitié des gars que j’ai vus étaient pieds nus ou en claquettes », relate-t-il avec humour.

Une anecdote qui, bien que légère, illustre la décontraction du quotidien algérien et la capacité d’adaptation des locaux.

Ibiza version Béjaïa

Cap ensuite sur Béjaïa, perle de la Kabylie, où Nick part à la découverte de la vie nocturne. Il atterrit au Paradise Beach Club, lieu estival prisé des jeunes. L’endroit, qui loue une plage entière durant l’été, devient un haut lieu de fête entre concerts, DJs et baignades nocturnes.

« On pourrait croire être à Ibiza », plaisante-t-il, visiblement impressionné par l’énergie du lieu.

L’aventure du bus de nuit

Contre l’avis de plusieurs locaux, Nick choisit de voyager en bus de nuit entre Alger et Constantine, une expérience que beaucoup lui avaient déconseillée.

« On m’a dit que c’était risqué, que ce n’était pas confortable. Finalement, c’était propre, calme, économique… Je le recommanderais même plus qu’un vol ! », affirme-t-il, une nouvelle fois surpris positivement.

Gastronomie et traditions à l’honneur

Le périple de Nick ne s’arrête pas là. Entre les délices de la garantita, plat emblématique vendu en street food, et les flâneries dans les ruelles de la Casbah d’Alger, le voyage prend une tournure culturelle et gustative.

Mais l’expérience la plus marquante reste peut-être sa participation à des traditions nuptiales algériennes. À Oran, il enfile un gilet brodé de fils d’or, pièce maîtresse de l’habit traditionnel masculin.

« J’adore le fait que chaque région ait ses propres vêtements. Si je devais me marier en Algérie, c’est ce style que je porterais », dit-il, sourire aux lèvres.

« Mieux accueilli ici que dans la plupart des pays »

Si Nick Maddock garde un souvenir fort de ses escapades, c’est surtout pour la chaleur humaine qu’il a rencontrée. En dépit des préjugés et des idées reçues, il se dit impressionné par la gentillesse et la générosité des Algériens.

« J’ai été mieux accueilli en Algérie que dans la plupart des pays du monde », déclare-t-il sans détour.

Un témoignage qui contribue à offrir une autre image du pays, loin des discours alarmistes ou des stéréotypes. Grâce à ses vidéos, vues par des milliers d’internautes à travers le monde, Nick Maddock fait entrer l’Algérie dans la lumière, à travers le prisme de l’authenticité.