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L’Algérie rejoint la liste des pays interdisant le film Barbie

Suspension du film Barbie en Algérie : une mesure pour préserver les valeurs culturelles et la décence

L’Algérie a rejoint la cohorte les pays qui ont décidé d’interdire le film américain Barbie, réalisé par Greta Gerwig. Selon des informations relayées par le média algérien Echoroukonline, cette décision survient après que le film ait été censuré dans plusieurs autres nations de la région. Le ministère de la Culture et des Arts algérien a émis des directives strictes aux salles de cinéma d’Alger, Oran et Constantine, les enjoignant de retirer « immédiatement » le film de leurs programmes.

L’Algérie se joint ainsi à la liste croissante de nations ayant banni la diffusion de ce film pour diverses raisons. Les séquences jugées inadéquates et en désaccord avec les principes moraux de la société. À travers cette initiative, les autorités de ces différentes nations s’efforcent de préserver les valeurs et les croyances de leur société.

Suspension de Barbie en Algérie : Motif moral

Trois semaines à peine après sa sortie en salles, le distributeur du film en Algérie, MD Ciné, a été également destinataire d’une note d’interdiction pour « atteinte à la morale ». Cette mesure s’inscrit dans le contexte d’une série d’interdictions similaires dans la région. Les autorités algériennes semblent suivre l’exemple de pays comme le Koweït, qui ont critiqué le contenu du film, affirmant qu’il « porte atteinte à la morale, aux us et coutumes, ainsi qu’aux valeurs religieuses ».

Même au Liban, le ministre de la Culture, Abbas Mortada, s’est prononcé en faveur de la censure de « Barbie ». Il a exprimé ses préoccupations en déclarant que le film « va à l’encontre des valeurs morales et religieuses du Liban, car il encourage la perversité et la transformation tout en appelant au rejet de la tutelle patriarcale et en ridiculisant le rôle des mères ».

Cette décision d’interdiction a suscité des réactions diverses dans la société algérienne. Certains la soutiennent en soulignant l’importance de préserver les valeurs traditionnelles et religieuses, tandis que d’autres estiment qu’elle restreint la liberté d’expression artistique et le droit du public de décider quels films voir.

Le film Barbie suscite une controverse mondiale

Le film « Barbie » avait initialement suscité l’enthousiasme parmi les cinéphiles, en grande partie en raison de la réputation de sa réalisatrice, Greta Gerwig. Cependant, ces interdictions successives dans plusieurs pays arabes jettent désormais une ombre sur sa réception internationale.

Il est à noter que les débats concernant la liberté artistique, les valeurs culturelles et religieuses, ainsi que les frontières entre l’expression créative et les normes sociétales, continuent de susciter des discussions animées dans de nombreux pays. L’interdiction de « Barbie » en Algérie s’ajoute à ce débat mondial, soulignant les tensions entre l’innovation artistique et la préservation des valeurs traditionnelles.

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