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Ramadan : Malika Bouali alerte sur le gaspillage de 13 millions de pains chaque année

13 millions de pains gaspillés durant le ramadan : une triste réalité dénoncée par Malika Bouali

La directrice générale de l’Institut national de formation environnementale, Malika Bouali, a affirmé que le gaspillage alimentaire en Algérie pendant le mois de Ramadan est un fléau social qui cause des dommages à l’environnement. La quantité de déchets augmente de 10% pendant le mois béni, avec 10 millions de pains jetés chaque mois et 13 millions de pains jetés pendant le mois de Ramadan.

Dans ce contexte, Malika Bouali a révélé lors de sa participation dimanche à l’émission « Invité du matin » sur la première chaîne de radio que le ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables a lancé une campagne nationale pour réduire le gaspillage alimentaire, en particulier pendant le mois de Ramadan. Un programme riche a été élaboré en coordination avec de nombreux partenaires issus d’institutions, d’organismes gouvernementaux et d’associations de la société civile.

D’autre part, l’invitée du matin a affirmé que l’Algérie avait pris une série de mesures pour lutter contre les changements climatiques, en signant tous les accords internationaux et le protocole de Paris de 2015, ainsi qu’en entreprenant des opérations de reboisement intensif, notamment dans les 11 régions touchées par les incendies ces dernières années.

En ce qui concerne l’eau, la même porte-parole a déclaré que des mesures avaient été prises pour réduire son utilisation irrationnelle et excessive, en particulier étant donné la diminution mondiale de cette ressource vitale. Des départements d’eau ont été créés dans les différentes wilayas du pays pour sensibiliser les citoyens à la nécessité de préserver l’eau et de ne pas la gaspiller.

La directrice générale de l’Institut national de formation environnementale a également abordé la question des déchets, dont la quantité a considérablement augmenté, atteignant 15 millions de tonnes par an, avec une prévision d’atteindre 20 millions de tonnes en 2030, en raison de l’augmentation de la population et du changement de mode de vie des citoyens.

Malika Bouali a expliqué que le ministère de l’Environnement avait élaboré une stratégie de gestion des déchets depuis l’an 2000 pour une gestion intégrée, où ils sont traités dans des centres de stockage technique, qui sont au nombre de 99 à l’échelle nationale, ainsi que 156 fossés pour l’enfouissement des déchets.

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