Culture algérienne

La oasis rouge : symbole de l’architecture en terre en Algérie

Explorez l'Oasis rouge de Timimoun et plongez dans l'histoire de CAPTERRE

Au cœur du désert algérien, l’architecture en terre crue se distingue par ses bâtiments traditionnels qui reflètent une histoire riche et une culture vibrante. La oasis rouge est particulièrement célèbre pour cette architecture, qui porte les empreintes de l’architecture africaine, mettant en valeur l’extension naturelle de l’Algérie vers le continent africain.

Dans ce contexte, le Centre Algérien du Patrimoine Culturel, relevant du Ministère de la Culture et des Arts, a lancé une campagne de restauration et de modernisation de plus de 62 forteresses historiques construites en terre, ainsi que huit mosquées. La campagne inclut la préparation de dossiers pour le classement national et international de ces monuments, renforçant ainsi leur valeur historique et culturelle.

CAPTERRE : L’architecture en terre

Le Centre Algérien du Patrimoine Culturel Bâti en Terre représente un témoin vivant de cette architecture originelle. Construit en briques de terre décorées de motifs géométriques berbères zenètes, il est devenu une destination touristique prisée pour les visiteurs d’Algérie et d’ailleurs. Situé au cœur de la oasis rouge, sa construction a duré six ans et il a été classé comme monument historique et centre scientifique le 21 janvier 2015.

architecture en terre
@APS

Le centre vise à réhabiliter l’architecture en terre en valorisant le patrimoine urbain construit en terre et les compétences associées. Il assure la durabilité de ces trésors architecturaux nationaux et prépare des études et des recherches qui contribuent au développement et à l’amélioration des techniques de conservation, de restauration et de maintenance des biens culturels construits en terre.

Participation communautaire

Les organisations de la société civile actives dans le domaine du patrimoine participent aux diverses activités organisées par le centre, y compris les ateliers de réhabilitation, les cours de formation, les programmes d’apprentissage des techniques de construction en terre et les cours de décoration et de sculpture sur terre. À ce jour, environ 6 000 personnes ont bénéficié de ces programmes, ce qui renforce la sensibilisation à l’importance de la construction avec des matériaux locaux et naturels, tout en stimulant l’économie locale et en préservant les monuments historiques.

L’architecture en terre : Symboles et dessins

Les murs du centre sont ornés de symboles et de dessins liés à l’histoire de la région de Gourara et des habitants de Touat et des Zénètes, reflétant une culture de vie mêlant les cultures berbère, africaine soudanaise et zénète, inspirée du quotidien des Algériens.

L’architecte Chakir Aqbaoui a indiqué que le centre comprend une équipe de plus de 12 architectes supervisant l’exécution des tâches techniques telles que la restauration des anciens bâtiments, la préparation d’études techniques pour les monuments historiques, l’élaboration de plans structurels et l’organisation de visites guidées des monuments en terre, accompagnées par des experts en archéologie, en histoire et en sociologie.

L’architecture en terre en Algérie est un patrimoine culturel qui reflète l’identité du peuple algérien et son lien avec ses racines africaines. Grâce aux efforts de restauration, de préservation et de participation communautaire, le Centre Algérien du Patrimoine Culturel continue de jouer un rôle vital dans la sauvegarde de cet héritage architectural pour les générations futures.

Bouton retour en haut de la page