L’Algérie est le troisième producteur mondial de figues fraîches
L’Algérie vient juste derrière la Turquie, premier producteur mondial avec 260 508 tonnes et l’Egypte, deuxième avec 165 483 tonnes. Sur ce sujet, la production de figues fraîches a graduellement augmenté depuis 2006 et ce, grâce au Plan de Proximité de Développement Rural Intégré (PPDRI) mis en place depuis 2008.
Rezki Boudissa, ingénieur agronome avait déclaré au quotidien la Dépêche de Kabylie que l’Algérie était le troisième plus important producteur mondial grâce aux efforts des agriculteurs et l’orientation vers l’arboriculture. Il dira encore que les performances réalisées ont permis à l’Algérie de déclasser le Maroc, connu pour sa forte production.
La Commune de Béni Maouche, la championne des figues fraîches
À propos de la production nationale, la Région de Kabylie vient en tête des producteurs. Bejaia, notamment la Commune de Béni Maouche, vient en tête du peloton, couvrant près de 34% du marché national algérien, suivie par Tizi-Ouzou et Boumerdès avec 23 %, et de Sétif avec une part de marché de 13 %.
Pour ce qui concerne la figue sèche, la Région de Kabylie vient en tête du classement national. D’ailleurs, les figuiculteurs de Beni Maouche (Béjaïa) ont mis en place avec l’appui du ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche et aussi l’Union Européenne, un Label de la figue de Béni Maouche.
La labellisation de la figue de Beni Maouche (Bejaia) a été validée par le comité national de labellisation des produits agricoles depuis l’année passée. Cette reconnaissance, rappelons-le, destinée à garantir l’origine et la qualité du produit, intervient en guise d’aboutissement d’une démarche, entamée depuis octobre 2014, dans le cadre d’un jumelage avec l’Union Européenne et achevée par la mise en place d’un Cahier de charges et de critères adapté à cette distinction, a-t-on précisé. Pour ce faire, les experts européens délégués à cette mission avaient effectué une dizaine de sorties dans les différents vergers, rencontré autant de fois les professionnels de la filière et organisé un voyage d’étude en Italie.
À noter que plus de 300 figuiculteurs, 04 transformateurs 05 conditionneurs ont adhéré à cette démarche, étalée sur 11 Communes de la Wilaya de Bejaia et 10 Communes de la Wilaya de Sétif, toutes intégrées sous le même label de Beni-Maouche. Cette «certfication», revendiquée depuis des années par les agriculteurs de la Wilaya de Bejaia, est perçue comme une opportunité idoine pour orienter la production de la figue de façon massive vers le créneau international.
Dans le passé, Bejaia exportait annuellement jusqu’à 20.000 tonnes de figues sèches et Bejaia le premier bassin figuicole national, avec une superficie occupée de 10.302 hectares et un verger de plus de 01 million d’arbres, produisant près de 300.000 quintaux de figues par an.
Henri Genès a chanté les figues d’Algérie
Depuis des millénaires, ce fruit à la robe pourpre est cultivé sur tout le pourtour méditerranéen, y compris en Algérie. En tout cas, l’acteur Henri Genès, quand il chante La Figue d’Algérie, a bien raison de préciser qu’elle fortifie. Ce fruit est riche en vitamines, en antioxydants, en minéraux, en calcium et en fibres, le tout pour un apport calorique plus que raisonnable.