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Houaria Boudia, l’agricultrice qui a transformé une terre désertique en une terre fructueuse

Aujourd’hui nous avons l’honneur de vous présenter l’histoire de « Houaria Boudia » qui est originaire d’Oran mais a choisi de venir à Biskra pour épouser un commerçant. Une femme qui avait plusieurs choix devant elle mais qui a choisi l’agriculture comme métier, en ses propres mots : « mon mari m’a conseillé de le rejoindre, mais mon cœur est tombé amoureux de la terre ! ».

En 1982, « Khalti Houaria » vend ses accessoires en or et achète une parcelle pour la cultiver. Elle a acheté des chambres en plastique à Oran, en plus de graines et d’arbustes fertiles. Elle a travaillé sa terre de ses propres mains et l’a rendue arable. Au bout d’un moment, elle est devenue la patronne, après avoir recruté dix personnes pour l’aider.

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Houaria Boudia, l’agricultrice qui a transformé une terre désertique en une terre fructueuse – Credit : Echerouk News

Elle a continué à se développer en observant d’autres travailleurs, ce qui lui a donné une grande expérience au fil du temps, et elle est devenue capable de faire toutes les tâches par elle-même car elle est une personne qui aime bouger et n’attend jamais l’aide des autres…

Aujourd’hui, après quarante ans d’efforts, la parcelle compte près de six cents palmiers, en plus d’une vingtaine de salles en plastique de légumes et autres arbres fruitiers. Possédant un vaste superficie, Khalti Houaria cultivait du blé et pratiqué l’élevage de poulets pour approvisionner de grandes usines. Elle possède également des chèvres qu’elle vend lorsqu’elle a besoin d’argent.

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Houaria Boudia, l’agricultrice qui a transformé une terre désertique en une terre fructueuse – Credit : Echerouk News

Cette histoire inspirante n’est qu’un tout petit exemple de ce qui est possible sur nos terres sahariennes. Comme la terre de Biskra qui a offert des merveilles à Mme Houaria, il existe d’autres espaces dans les wilayas du sud. Dans ce contexte, le gouvernement algérien a récemment pris des décisions importantes pour renforcer l’agriculture saharienne.

Le secteur agricole algérien peut être le leader

En effet, en 2021, et malgré la pandémie, l’Algérie a exporté 50 000 tonnes de produits agricoles au cours du premier trimestre, alors que les exportations de l’année précédente ont dépassé les 100 000 tonnes de légumes et de fruits, ce qui a bouclé une rentabilité de 1,1 milliard de dollars. Or, l’Algérie entend réaliser un résultat de 4 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures cette année.

Cela ouvrira bien sûr de nouveaux marchés internationaux pour le produit agricole local et contribuera également à atteindre la sécurité alimentaire en diversifiant les sources économiques. C’est pour cette raison que la chambre d’agriculture essaie de convaincre les agriculteurs productifs de l’importance d’orienter leurs produits agricoles vers les marchés mondiaux. Car il faut mobiliser toutes les énergies et capacités pour réussir dans la production et l’exportation des produits agricoles.

En réalité, le secteur agricole algérien peut être le leader parmi les pays d’Afrique et d’Europe en fonction de son immense potentiel humain et naturel. Les gens ont effectivement commencé à se concentrer sur ce secteur, selon l’Office pour le développement de l’agriculture industrielle, qui a récemment reçu 175 dossiers d’investissement dans l’agriculture stratégique et l’industrie alimentaire.

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Oued Souf, le nouvel eldorado agricole de l’Algérie

L’office est également intervenu dans l’opération d’affectation d’une superficie de plus de 134 500 hectares à l’agriculture stratégique dans les Wilayas du sud dans le but de développer l’agriculture stratégique et industrielle, telles que l’Adrar, Timimoun, Manea, Ouargla et Illizi. Des tentatives ont déjà été lancées dans la Wilaya d’El-Oued où une grande quantité de melon est exportée chaque semaine vers les pays maghrébins, arabes et européens.

C’est la meilleure voie à franchir si l’on veut créer de la richesse et du développement dans les zones d’ombre possédant des terres agricoles, en plus d’augmenter la réserve de change dans le trésor public, et bien sûr de valoriser le produit algérien. hors hydrocarbures et renforcer sa compétitivité à l’étranger.

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