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Découvrez les zones idéales pour la culture du safran en Algérie

Le prix ne descend pas en dessous de 2000 dinars par gramme.

Les expériences menées sur la culture du safran en Algérie ont démontré que les régions montagneuses sont les espaces les plus adaptés pour cette culture aux avantages économiques considérables.

Selon l’Agence de presse algérienne, citant des experts du domaine agricole lors du deuxième Salon national du safran à Oran, les régions montagneuses ont connu un succès notable dans ce domaine.

L’expert en économie rurale, Abid Fattah, souligne que « les expériences de culture du safran dans les régions montagneuses du pays ont été fructueuses », précisant que cette plante « préfère pousser dans des zones situées entre 600 et 1 200 mètres d’altitude ».

Les conditions climatiques dans ces régions montagneuses sont également « propices à la culture du safran, car cette plante ne nécessite pas beaucoup d’eau et utilise des méthodes traditionnelles, en se basant uniquement sur la main-d’œuvre pour les opérations de récolte, de tri et de séchage ».

« Étant donné que l’Algérie possède des altitudes moyennes, elle est qualifiée pour devenir un pôle dans ce type de culture, avec des perspectives économiques prometteuses », ajoute-t-il.

De plus, l’ingénieure agricole, Yazmina Merzouki, affirme que « de petites expériences de safran ont été réalisées par des agriculteurs dans des régions montagneuses, ce qui a conduit à une augmentation de la production d’année en année grâce à la multiplication des bulbes de safran ».

Les habitants des régions montagneuses peuvent valoriser la production de safran en extrayant ses huiles et en les utilisant dans la fabrication de savon, ou en utilisant le miel de safran comme arôme pour les confitures, en raison de ses nombreux avantages nutritionnels, médicinaux et aromatiques.

safran Algérie
« Ghardaïa, futur pôle de la filière du safran en Algérie » | Source : massire.net

La culture du safran peut fournir un revenu décent aux habitants des régions montagneuses en Algérie, comme en témoigne sa vente lors de la précédente édition du Salon national à Oran, au prix de 2 000 dinars par gramme.

Reda Djaouti : une success story algérienne dans la production de safran de premier choix

Reda Djaouti, un jeune producteur algérien, a fait le choix de cultiver le safran, communément appelé « l’or rouge ». Cette décision témoigne de l’attractivité grandissante du secteur agricole en Algérie, attirant de nouveaux investisseurs, notamment les jeunes.

Reda Djaouti a été invité dans une émission diffusée le 22 novembre dernier sur la chaîne algérienne Echorouk TV, où il a partagé son expérience. Il s’est engagé dans la production de cette épice rare, considérée comme la plus chère au monde, coûtant plus de 30 000 euros le kilogramme. Avec fierté, il a souligné la qualité exceptionnelle du safran qu’il cultive, l’une des meilleures au niveau mondial.

Cette initiative témoigne de la volonté des jeunes agriculteurs de diversifier les cultures en Algérie et d’explorer des opportunités lucratives. Le safran, réputé pour ses propriétés médicinales et sa saveur unique, offre un marché prometteur tant sur le plan national qu’international.

Grâce à son engagement et à la qualité de son produit, Reda Djaouti contribue à renforcer la réputation de l’Algérie en tant que producteur de safran de premier choix. Sa réussite suscite l’intérêt et l’inspiration parmi les jeunes qui aspirent à se lancer dans l’agriculture et à explorer de nouvelles voies de développement économique.

La culture du safran nécessite des compétences spécifiques, une attention minutieuse et des conditions environnementales appropriées. Cependant, les avantages économiques et la demande croissante de cette épice précieuse justifient les efforts consentis. Reda Djaouti incarne l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation qui anime de plus en plus de jeunes Algériens dans le secteur agricole.

Il est encourageant de constater que la nouvelle génération se tourne vers l’agriculture, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’économie algérienne et contribuant à la valorisation des ressources naturelles du pays. L’exemple de Reda Djaouti prouve qu’avec détermination et audace, il est possible de réussir dans ce domaine prometteur.

En cultivant le safran, l’or rouge de l’Algérie, Reda Djaouti s’est lancé dans une aventure agricole remarquable, symbolisant le potentiel et l’avenir radieux du secteur agricole du pays. Espérons que son succès inspirera davantage de jeunes à embrasser cette voie et à contribuer au développement économique de l’Algérie.

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