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Le Tassili n’Ajjer en péril : Appel à la mobilisation pour sauvegarder le patrimoine

Le Tassili n’Ajjer, joyau du patrimoine préhistorique, fait face à des menaces sérieuses. Découvrez les défis actuels de la conservation de ce site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le Tassili n’Ajjer, situé dans le sud-est de l’Algérie, est reconnu comme le plus grand musée préhistorique à ciel ouvert du monde. Ce site exceptionnel, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982, est menacé par divers facteurs mettant en péril sa richesse naturelle et culturelle. Ce constat alarmant a été dressé lors d’une récente mission de contrôle menée par le département opérationnel de Djanet, affilié à l’Office National du Parc Culturel du Tassili n’Ajjer.

Le Tassili n’Ajjer : Un patrimoine culturel et naturel en danger

Le Tassili n’Ajjer, véritable trésor du désert algérien, est célèbre pour ses peintures rupestres et ses formations géologiques uniques. Ce parc culturel abrite des vestiges préhistoriques qui témoignent du passage de civilisations anciennes dans cette région désertique. Cependant, les récentes inspections ont mis en lumière des menaces sérieuses pesant sur ce patrimoine.

Entre le 4 et le 10 août, l’équipe d’inspection a scruté les sites culturels et naturels de la région de la Tadrart, située au sud-est de Djanet. Le rapport publié par le Parc Culturel de Tassili n’Ajjer le 13 août révèle des problèmes préoccupants affectant la faune, la flore et les vestiges archéologiques du site.

Tassili n’Ajjer
Parc National du Tassili N’Ajjer – © Marcus Westberg

Braconnage intensif et sécheresse : Les facteurs de dégradation

L’un des constats les plus alarmants est la présence continue de braconniers malgré une diminution significative du gibier. Les inspecteurs ont observé une absence notable de gazelles Dorcas, une espèce protégée en voie de disparition, due à une activité de braconnage intense. Cette situation est aggravée par une sécheresse persistante, qui impacte directement la faune et la flore locales.

La mission a également révélé que l’état des abris de peintures rupestres, tels que celui d’In-Oxam, s’est considérablement détérioré. Les dégâts sont attribués à des facteurs naturels et humains, notamment le contact avec les parois fragiles des abris. Ces détériorations mettent en péril la préservation des peintures rupestres, qui sont un témoignage inestimable de l’art préhistorique.

Appel à l’action pour la préservation du Tassili n’Ajjer

Face à ces menaces croissantes, l’Office National du Parc Culturel du Tassili n’Ajjer appelle à une mobilisation générale pour protéger ce patrimoine unique. La préservation du Tassili n’Ajjer nécessite une action concertée pour lutter contre le braconnage, gérer les effets de la sécheresse et assurer la conservation des vestiges archéologiques.

Les autorités locales, les organisations de protection de l’environnement et le public sont invités à contribuer à ces efforts de préservation. La beauté et la valeur historique du Tassili n’Ajjer sont inestimables, et il est impératif de protéger ce patrimoine pour les générations futures.

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