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Plus de temps pour célébrer : les vacances de l’Aïd pourraient être prolongées en Algérie

Les algériens pourront profiter de quatre jours de congé pour célébrer l'Aïd el-Fitr et l'Aïd el-Adha.

Vacances de l’Aïd : Des parlementaires algériens, emmenés par Ahmed Rahabi, député du Front de libération nationale, ont présenté une proposition visant à modifier la loi énumérant les jours fériés officiels en Algérie. Cette proposition a pour objectif de prolonger les jours de congé pour les fêtes de l’Aïd al-Fitr et de l’Aïd al-Adha de 2 à 4 jours.

Selon la proposition que le journal El Chourouk a consultée, les députés appellent à modifier la loi n° 63/278 du 26 juillet 1963, qui établit la liste des jours fériés officiels en Algérie, en modifiant les dispositions du paragraphe 2 pour porter les jours fériés de l’Aïd al-Fitr à 4 jours au lieu de 2, et la même proposition pour l’Aïd al-Adha.

Selon l’exposé des motifs inclus dans l’initiative, « les fêtes sont une tradition que les gens ont l’habitude de prendre et de pratiquer depuis l’antiquité. Ils ont toujours consacré des jours pour célébrer, se réunir et exprimer leur joie. Les vacances de l’Aïd al-Fitr et de l’Aïd al-Adha ne sont pas inférieures à 3 jours dans la plupart des pays arabes et islamiques et ne dépassent pas 8 jours. En raison de l’immensité du territoire national, il est nécessaire de revoir la question. »

Les auteurs de cette proposition ajoutent que cela nécessite de consacrer un jour supplémentaire pour se rendre et revenir de ces vacances sacrées, qui renforcent notre lien avec la religion islamique et renforcent les liens d’amitié, de miséricorde et d’affection, ainsi que les liens familiaux et intergénérationnels.

Les initiateurs de cette proposition estiment que l’adoption de quatre jours pour la fête renforce les éléments de l’identité religieuse et nationale dans toutes ses composantes. Ils ajoutent que « le développement humain est le pilier de la nation et ne se mesure pas par la rentabilité économique résultant des jours de congé, car les nations considèrent l’homme comme un capital et une richesse permanente et il est l’axe du développement ».

Les parlementaires estiment que la modification de la loi n° 63-278 du 26 juillet 1963, qui établit la liste des jours fériés officiels en Algérie, s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de la Constitution, en particulier de l’article 2.

L’initiative des députés fait suite à une grande réaction de la part des Algériens à l’occasion de la fête de l’Aïd al-Fitr dans certains pays islamiques, où les utilisateurs des réseaux sociaux ont considéré que l’Algérie devrait suivre leur exemple en prolongeant les jours de congé pour cette occasion.

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