
L’Algérie surpasse la moyenne mondiale des TIC en 2025
L’Algérie bondit dans le classement mondial des TIC : une ascension numérique remarquable
L’Algérie marque un tournant significatif dans sa transition numérique. Selon le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT), publié fin juin 2025, le pays a bondi de 15 rangs dans l’Indice de développement des technologies de l’information et de la communication (IDI), se hissant à la 74e place mondiale.
Ce progrès remarquable, comparé à sa 89e position en 2024, témoigne de l’efficacité des politiques publiques en matière de digitalisation et d’accès aux nouvelles technologies.
Avec un score de 86,1 points, l’Algérie dépasse non seulement la moyenne mondiale (78 points), mais également celle de plusieurs ensembles géographiques et économiques, dont :
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La moyenne des pays arabes : 77,6 points
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La moyenne du continent africain : 56,1 points
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La moyenne des pays à revenu intermédiaire supérieur : 81,1 points
Une stratégie nationale visionnaire au cœur du progrès
Ce bond en avant est le fruit d’une politique numérique ambitieuse, pilotée sous la vision du Président de la République. Le ministère de la Poste et des Télécommunications, dans son communiqué officiel, a souligné que ces résultats traduisent les efforts déployés pour démocratiser l’accès aux technologies numériques à travers tout le territoire national.
Deux axes structurants ont guidé cette évolution :
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Le “téléconnectivité universelle”, mesurant l’accès des ménages et des individus à Internet.
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La “connectivité significative”, qui évalue l’usage utile et productif d’Internet à des coûts raisonnables.
Ces deux piliers sont intégrés dans la méthodologie de l’IDI, qui reste la référence internationale pour l’évaluation du développement des TIC dans le monde.
Des initiatives concrètes sur le terrain
Depuis plusieurs années, le gouvernement algérien s’est lancé dans une modernisation profonde de ses infrastructures numériques. Parmi les actions phares :
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L’extension du réseau Internet haut débit et fibre optique, y compris dans les régions rurales et enclavées.
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La baisse des coûts d’accès à Internet, facilitant la connectivité pour les ménages à revenu modeste.
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Le renforcement des services numériques publics, notamment l’e-administration, l’enseignement à distance, la santé numérique et les démarches en ligne.
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Le soutien à l’innovation locale par le biais d’incubateurs, de start-up technologiques et de formations en compétences numériques.
Ces efforts convergents ont permis d’élargir la base des utilisateurs, de stimuler l’économie numérique locale et d’améliorer la qualité des services en ligne.
Un message fort sur la scène internationale
Ce classement renforcé constitue également une carte de visite pour l’Algérie sur la scène internationale. Il place le pays en position favorable pour attirer les investissements technologiques étrangers, collaborer avec des partenaires internationaux et participer activement aux débats mondiaux sur la gouvernance du numérique.
En s’élevant au-dessus de la moyenne de plusieurs régions et groupes économiques, l’Algérie envoie un message fort : elle n’est plus seulement spectatrice de la révolution numérique, mais bien un acteur en marche vers l’excellence.
Et maintenant ?
Si cette progression est encourageante, elle s’inscrit dans une dynamique qui appelle à être consolidée. Les défis restent nombreux : renforcer la cybersécurité, réduire les inégalités numériques, et garantir une inclusion totale des femmes, des jeunes et des zones isolées dans la transformation numérique.
L’Algérie semble néanmoins bien armée pour les relever. L’année 2025 pourrait ainsi marquer une étape décisive vers un modèle de développement durable fondé sur le numérique, à la fois inclusif, souverain et innovant.