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Révélation littéraire : Finalistes du 7ème Grand Prix Assia Djebar

Les meilleurs romans en arabe, tamazight et français concourent pour le Grand Prix Assia Djebar.

L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep) a révélé la liste des romans finalistes pour le 7ème Grand Prix Assia Djebar, lors d’un communiqué diffusé dimanche. Le jury s’est réuni à Alger pour sélectionner les œuvres en lice parmi les 150 romans soumis par les éditeurs, marquant ainsi un jalon dans la reconnaissance de la littérature algérienne contemporaine.

Cette édition prestigieuse a mis en lumière onze romans distingués dans trois catégories linguistiques : cinq en arabe, trois en tamazight et trois en français. Parmi les auteurs en lice en langue arabe figurent Ali Hadjress, Zahra Ketchaoui, Bencharef Hamidi, Farès Kebiche et Inâam Bayoud. En tamazight, les œuvres sélectionnées incluent « Abbuh! » d’Amrane Salem, « Tezgertirga » de Bellal Tilelli et « 1954, Talalit n usirem » de Kerrache Hachemi. Quant aux romans en français, ils comprennent « Le Bouclier de Massinissa » de Gasmia Ahmed, « Les Gens du Peuplier » d’Arezki Metref et « Sîn, La Lune en miettes » d’Abdelaziz Otmani.

La cérémonie de remise des prix, prévue pour le 9 juillet à Alger, couronnera les lauréats sous la présidence de Abdelhamid Bourayou, éminent universitaire et spécialiste du patrimoine. Le jury, composé de critiques littéraires, traducteurs, universitaires et poètes, comprend des figures telles que Amina Belala, Lamis Saidi, Ahmed Ayad et Mohamed Ouzegla.

Le Grand Prix Assia Djebar, instauré en 2015, vise à célébrer les meilleurs talents de la fiction algérienne tout en promouvant la diversité linguistique et culturelle du pays à l’international. L’édition précédente a honoré Abdallah Kerroum pour son roman « Ettarhane » en arabe, Muhend Akli Salhi pour « Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin » en tamazight, et Mohamed Abdallah pour « Le vent a dit son nom » en français.

L’événement rend également hommage à Assia Djebar, figure majeure de la littérature algérienne, décédée en février 2015. Connue pour ses écrits défendant la liberté et l’émancipation des femmes, Djebar a marqué son époque avec une œuvre diversifiée comprenant des romans, des films et une carrière académique prolifique.

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