Métro d’Alger : cap sur l’aéroport et Baraki avec 15 nouvelles stations en chantier
D’ici deux ans, vous pourrez aller à l’aéroport... en métro ! Et ce n’est que le début.
Alger continue de moderniser et d’étendre son réseau de transports en commun avec l’ambitieux projet d’élargissement du métro. Ce mardi, les autorités ont donné le coup d’envoi officiel des travaux de deux nouvelles lignes stratégiques, visant à connecter la banlieue est de la capitale à des pôles névralgiques tels que l’aéroport international Houari Boumediene et la commune de Baraki.
La cérémonie de lancement, tenue à la station du pôle universitaire de El Harrach, a rassemblé plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, le ministre des Transports, Saïd Sayoud, ainsi que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari. Le secrétaire général de la wilaya d’Alger et des représentants locaux étaient également présents.
Deux lignes majeures, quinze nouvelles stations
Le projet comprend la réalisation de 15 nouvelles stations, réparties sur deux axes :
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Ligne Harrach – Aéroport : longue de 9,5 km, elle comptera 9 stations : Hassan Badi, Pôle universitaire, Beau Lieu, Oued Smar, Université Houari Boumediene, Rabia Tahar, Ismaïl Yefsah, Centre d’affaires, et Station Aéroport.
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Ligne Aïn Naâdja – Baraki : d’une longueur de 6 km, elle inclura 6 stations : Mohamed Boudiaf, Aïn Naâdja, Parc urbain Mohamed Belarbi, El Hadiqa, et Cité 2004 logements.
Cette extension vise à relier efficacement les quartiers périphériques au centre d’Alger et aux infrastructures stratégiques, notamment le pôle universitaire d’El Harrach, la faculté des sciences exactes de Bab Ezzouar, le centre d’affaires, et bien sûr, l’aéroport international.
Un chantier de 24 mois, avec ouverture progressive
La durée prévisionnelle des travaux est fixée à 24 mois, mais les autorités n’excluent pas une mise en service partielle et progressive dès la fin des premiers tronçons. Les chantiers concerneront à la fois l’excavation des tunnels, l’installation des rails, l’équipement technique et les aménagements des stations.
Ce projet s’inscrit dans une politique plus large de modernisation de la mobilité urbaine à Alger, qui cherche à désengorger la circulation automobile et à offrir des solutions de transport efficaces, économiques et respectueuses de l’environnement.
Un réseau qui passe de 19 à plus de 35 km
Rappelons que le métro d’Alger, inauguré en 2011, couvre actuellement 19,5 kilomètres et compte 19 stations opérationnelles. Avec les nouveaux tronçons, la longueur totale du réseau dépassera 35 kilomètres, rapprochant la capitale des standards internationaux en matière de transport urbain.
Ce développement s’ajoute à d’autres projets comme le renforcement du tramway, la modernisation des gares ferroviaires, et l’extension du réseau de bus, faisant de la capitale un chantier vivant de transformation urbaine.
