Les Bourek du « Le Roi de la Loubia » : une expérience culinaire unique à Alger
« Le Roi de la Loubia » : une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine traditionnelle algérienne
Le Roi de la Loubia, un restaurant emblématique d’Alger, se prépare à accueillir le mois sacré de Ramadan avec une nouveauté culinaire. Ce restaurant, réputé pour ses plats à base de haricots, se reconvertit en « Roi du bourek » pour proposer à sa clientèle un choix de spécialités variées pour le mois de jeûne et de piété.
Le Roi de la Loubia : Un propriétaire soucieux de satisfaire sa clientèle
Karim, le propriétaire du restaurant, a récemment expliqué cette transformation devant les caméras du média local « El Khabar ». Il a présenté les différents produits proposés, notamment les formules à 100, 150, 200 ou 250 DA. Il a également souligné la présence d’un stand entier dédié aux spécialités à base de poisson, en plus des traditionnels plats de loubia, de sardines et de salade de poivrons.
Karim a expliqué qu’il se reconvertissait pendant le mois de Ramadan pour proposer des boureks, accompagné de ses employés Hamid et Mohamed. Il a ajouté que sa clientèle répondait présente, y compris les étrangers, les ambassades et les célébrités.
Des boureks savoureux chez le Roi de la Loubia
Selon Karim, ses boureks sont assez spéciaux en raison de la diversité des garnitures proposées. Il offre ainsi aux clients la possibilité de découvrir de nouvelles saveurs, qui changent du bourek traditionnel à la viande hachée.
Le propriétaire du restaurant met également un point d’honneur sur la propreté. Il a expliqué que toutes les préparations se font dans l’enceinte du restaurant, le matin même à partir de 8h00.
Le Roi de la Loubia : une institution culinaire d’Alger
Le restaurant « Le Roi de la Loubia » est une véritable institution à Alger. Il a été créé par Ali-Khellil Ammar dit El Morro, un authentique fils d’Annaba, qui est venu s’installer à Alger à la fin des années 1940. Après avoir tenté sa chance dans le commerce des fruits et légumes, il a ouvert un disquaire avant de se reconvertir en restaurateur.
Très vite, le fantastique arôme de la loubia à la façon El Morro a fait le tour de la capitale et a assoi sa réputation de magicien du haricot accommodé. Les clients se pressaient dans son petit resto pour déguster la fameuse loubia et la friture de sardines.
Aujourd’hui, même après la disparition d’Ali-Khellil Ammar en 2013, le restaurant attire toujours les Algériens et les étrangers, qui se déplacent pour goûter aux plats traditionnels servis par l’établissement.