Presse et Médias

Imane Khelif répond à Trump et vise l’or aux JO 2028

Face aux critiques, Imane Khelif reste concentrée sur son prochain objectif : les Jeux Olympiques 2028 à Los Angeles

L’athlète algérienne Imane Khelif a récemment affirmé sa détermination à défendre son titre olympique aux Jeux de Los Angeles 2028, tout en réagissant avec fermeté aux accusations de l’ancien président américain Donald Trump. À 25 ans, la boxeuse, médaillée d’or aux Jeux olympiques de Paris 2024, s’est retrouvée au cœur d’une polémique mondiale.

JO 2024 : Une victoire sous haute tension

Le triomphe d’Imane Khelif à Paris n’a pas seulement marqué l’histoire du sport algérien, mais a également alimenté un débat brûlant sur les critères d’éligibilité des athlètes aux compétitions internationales. En août dernier, Donald Trump a alimenté la controverse en insinuant que la boxeuse était une athlète transgenre, une déclaration qui a immédiatement fait réagir la principale concernée.

Lors d’une interview accordée à ITV News, Khelif a répliqué avec assurance : « Je vais donner une réponse claire : le président américain parle des politiques liées aux personnes transgenres aux États-Unis. Je ne suis pas concernée par cela. Je ne suis pas transgenre, et ces allégations ne m’intimident pas. Voici ma réponse. » Sans détour, elle a rappelé qu’elle se projette déjà vers l’avenir : « Une deuxième médaille d’or ? Bien sûr. Aux États-Unis, à Los Angeles. »

Une controverse à résonance mondiale

La victoire d’Imane Khelif a coïncidé avec celle de la Taïwanaise Lin Yu-Ting, déclenchant une tempête médiatique alimentée par des figures influentes telles qu’Elon Musk et l’écrivaine J.K. Rowling. Ce débat a mis en lumière la question des critères de genre dans le sport, sujet déjà sensible dans de nombreuses disciplines.

En août dernier, Khelif a décidé de contre-attaquer en déposant une plainte pour « harcèlement en ligne » contre Elon Musk et J.K. Rowling, dénonçant une campagne de diffamation ciblée. Dans ses déclarations, elle a révélé avoir subi une pression psychologique intense, impactant également sa famille : « Ma mère était hospitalisée presque quotidiennement en raison du stress engendré par cette affaire. »

Ce climat de suspicion a été exacerbé par la décision du Comité international olympique (CIO) d’annuler les résultats des tests sanguins utilisés par l’Association internationale de boxe (IBA) pour exclure Khelif et Lin du championnat du monde de boxe en 2023. Ces analyses, jugées « non fiables », ont ravivé le débat sur la transparence des décisions sportives internationales.

Imane Khelif : « Celui qui n’a rien à cacher, n’a rien à craindre »

Face aux polémiques, Imane Khelif a tenu à réaffirmer son intégrité : « Comme on dit en Algérie, celui qui n’a rien à cacher, n’a rien à craindre. La vérité a éclaté aux Jeux de Paris – l’injustice a été mise en lumière, et le Comité international olympique a fini par reconnaître la réalité. »

Elle a également tenu à clarifier son identité et son parcours : « Je suis une femme, née et élevée en tant que telle. J’ai concouru aux Jeux olympiques de Tokyo, participé à quatre championnats du monde et combattu sur de nombreuses scènes internationales. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à enchaîner les victoires que ces accusations ont émergé. »

Ces attaques n’ont pas empêché l’athlète de poursuivre son rêve olympique. Son objectif reste clair : décrocher une deuxième médaille d’or à Los Angeles en 2028. Malgré les controverses, Imane Khelif demeure une figure emblématique du sport algérien et un symbole de résilience face aux tempêtes médiatiques.

Bouton retour en haut de la page