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Good Planet : Découvrez l’enchantement du Sahara Algérien à Djanet

Découvrez comment l'oasis de Djanet en Algérie captive les voyageurs occidentaux en quête de paix intérieure au cœur d'un paysage désertique unique au monde

Good Planet rapporte que Djanet, oasis du Sahara algérien, est en train de devenir une destination prisée par les touristes étrangers en quête de tranquillité et d’une expérience unique au cœur d’un paysage désertique à couper le souffle. Cet endroit, souvent qualifié de « paix intérieure » et de « repos total », charme de plus en plus de visiteurs occidentaux.

Depuis l’introduction en 2021 d’un système de visas à l’arrivée, plus de 4 000 voyageurs venus d’ailleurs ont découvert la beauté de Djanet, située à 2 300 km au sud-est d’Alger, ainsi que ses environs, notamment le majestueux site du Tassili n’Ajjer, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le parc national du Tassili n’Ajjer se caractérise par ses paysages lunaires et ses formations géologiques époustouflantes. Les formations de rochers en grès érodé créent un spectacle de couleurs allant de l’orange au noir, offrant un cadre idéal aux photographes lors des couchers de soleil.

Le parc national du Tassili n’Ajjer
Le parc national du Tassili n’Ajjer © Marcus Westberg

Karim Benacine, un touriste français de 57 ans travaillant pour Universal Music, témoigne : « On vient une fois à Djanet, on est obligés d’y retourner. C’est exactement ce qui s’est produit pour moi. Là, je suis avec deux amis, ils n’ont qu’une envie, c’est de revenir au plus vite ». Antonine De Saint Pierre, 49 ans, une compatriote de Karim rencontrée par l’AFP fin juillet, partage son enthousiasme : « J’aimerais y aller souvent parce que ça me ressource, je vais en avoir besoin. Maintenant que j’ai connu ça, je crois que je vais le faire régulièrement ».

Le Tassili, avec sa superficie de plus de 70 000 km², abrite l’un des plus importants ensembles d’art rupestre préhistorique du monde, avec plus de 15 000 dessins et gravures, comme le précise l’UNESCO sur son site.

Jibreen Machar
Jibreen Machar : le découvreur méconnu des peintures rupestres du Tassili N’Ajjer

Ces peintures rupestres offrent une fenêtre sur l’évolution du climat, les mouvements de la faune et le mode de vie humain au Sahara depuis 6 000 ans avant Jésus-Christ jusqu’aux premiers siècles de l’ère chrétienne.

Face à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’industrie touristique mondiale en 2021, les autorités algériennes ont décidé de stimuler le tourisme saharien en facilitant l’obtention de visas à l’arrivée et en lançant une ligne directe entre Paris et Djanet.

En 2022, le nombre de visiteurs étrangers provenant de 35 pays différents, majoritairement d’Occident, a augmenté pour atteindre plus de 2 900 personnes à Djanet, par rapport aux 1 200 de la première année où l’Algérie a assoupli les formalités de visa.

À ces chiffres, il faut ajouter les 17 000 Algériens qui ont succombé au charme de cette oasis désertique l’année dernière.

Samira, une psychologue âgée de 41 ans venue d’Alger, partage son expérience à Djanet de la manière suivante : « C’est une redécouverte de la paix intérieure, une expérience de repos absolu, une déconnexion pour trouver le calme, mais aussi une opportunité d’apprendre de nouvelles choses, de se ressourcer et de recharger ses batteries pour affronter à nouveau les défis du quotidien ».

Abdelkader, qui dirige une agence de tourisme à Tamanrasset, une localité majeure située à 700 km à l’ouest de Djanet, reconnaît l’importance des nouvelles facilités en déclarant : « Ces mesures ont permis la création d’une importante liaison touristique entre l’Europe et le sud de l’Algérie ».

A Djanet, « les circuits sont nombreux et divers », explique ce guide et organisateur d’excursions aux alentours de l’oasis. En 1982, le Tassili n’Ajjer a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel mondial et naturel de l’UNESCO. En 1986, il a également été ajouté à la liste des réserves de biosphère de l’organisation internationale.

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