La Gandoura et la Melhfa algériennes en lice pour intégrer le patrimoine immatériel de l’UNESCO
La Gandoura et la Melhfa : deux tenues féminines de l'Est algérien en quête de reconnaissance internationale
La Gandoura et la Melhfa, deux tenues traditionnelles féminines de l’Est algérien, sont les nouvelles candidates algériennes pour rejoindre le patrimoine immatériel de l’UNESCO. Après avoir inscrit le raï algérien comme patrimoine culturel immatériel en décembre dernier, l’Algérie a officiellement déposé un dossier pour l’inscription de ces deux tenues au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO, dans sa quête pour la préservation de son riche patrimoine immatériel.
La richesse du patrimoine immatériel de l’Algérie
Le patrimoine immatériel de l’Algérie est d’une richesse inestimable. Ce patrimoine, composé d’éléments culturels, artistiques, culinaires, vestimentaires et linguistiques, est un témoin de l’histoire et de la diversité de la culture algérienne. Cependant, ce patrimoine fait souvent l’objet de convoitise de la part d’autres pays, notamment le Maroc.
L’inscription de la Gandoura et la Melhfa au patrimoine de l’UNESCO
Le dossier pour l’inscription de la Gandoura et la Melhfa, deux tenues traditionnelles féminines de l’Est algérien, au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO a été officiellement déposé par l’Algérie. Ce dossier a été préparé depuis mai dernier avec la participation des différentes directions de la culture, des musées, des associations, des chercheurs et autres artisans.
La Gandoura et la Melhfa sont deux tenues traditionnelles féminines qui sont portées durant des cérémonies et des événements festifs dans l’Est algérien. La Gandoura se présente comme une tunique longue et large, décorée souvent de broderies et de motifs colorés, tandis que la Melhfa est un voile léger en tissu, qui est porté sur la tête et le corps. Ces deux tenues sont le reflet de la richesse et de la diversité de la culture algérienne.
La protection du patrimoine immatériel de l’Algérie
L’Algérie a pris conscience de l’importance de la préservation de son patrimoine immatériel. Cette préservation est indispensable pour la transmission de la culture et l’identité nationale. L’inscription de la Gandoura et la Melhfa au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO est une étape importante pour la protection de ce patrimoine.
Un autre dossier pour l’inscription de 10 styles musicaux traditionnels algériens au patrimoine immatériel de l’UNESCO est également en préparation. Ce dossier sera présenté à l’UNESCO lors de la session d’avril 2024. L’Algérie poursuit donc sa quête pour la préservation de son riche patrimoine immatériel.
