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La datte algérienne en mission export : une nouvelle ère pour l’agriculture nationale

Objectif : marché mondial ! L’Algérie structure l’exportation de ses trésors agricoles

Dans le cadre de la nouvelle vision économique prônée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à diversifier les sources de revenus du pays au-delà du secteur des hydrocarbures, une nouvelle étape décisive vient d’être franchie. Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a supervisé l’installation officielle d’une commission nationale dédiée à l’étude et à la promotion de la datte algérienne à l’international.

Une reconnaissance politique pour un trésor agricole

La cérémonie d’installation de cette commission s’est déroulée en présence de représentants d’organismes gouvernementaux, d’associations agricoles, et de syndicats professionnels. Ce large éventail d’acteurs traduit l’importance stratégique du dossier des dattes pour l’économie nationale. L’Algérie est l’un des plus grands producteurs mondiaux de dattes, avec une renommée particulière pour la variété Deglet Nour, souvent qualifiée de « reine des dattes ».

Une feuille de route pour la conquête des marchés mondiaux

Dans son discours d’ouverture, le ministre Kamel Rezig a souligné que cette commission devra effectuer une étude approfondie de l’ensemble des facteurs influençant la commercialisation des dattes algériennes sur les marchés mondiaux. L’objectif est clair : renforcer la compétitivité internationale de ce produit emblématique, en surmontant les défis logistiques, normatifs et commerciaux.

La mission de la commission sera également de proposer des mécanismes concrets pour ouvrir de nouveaux débouchés aux producteurs algériens, tout en maintenant des standards de qualité élevés. L’un des enjeux majeurs évoqués : l’adaptation aux exigences sanitaires et phytosanitaires des différents marchés internationaux.

Un enjeu stratégique pour une Algérie post-hydrocarbures

Le dossier des dattes n’est pas seulement un sujet agricole, c’est un enjeu de souveraineté économique. Dans un contexte où l’Algérie cherche à réduire sa dépendance au pétrole, la valorisation des filières agroalimentaires exportables devient cruciale. La datte, produit millénaire profondément enraciné dans l’histoire et la culture saharienne, se retrouve ainsi au cœur d’une dynamique de modernisation économique.

Outre les aspects économiques, cette stratégie de promotion vise aussi à redonner une image positive de l’Algérie sur les marchés internationaux en valorisant un produit authentique, sain, et éthique. La datte algérienne peut devenir un ambassadeur gustatif du pays, si les conditions d’exportation sont optimisées.

Les défis à relever : logistique, marketing et traçabilité

Parmi les obstacles identifiés par les professionnels du secteur : le manque d’organisation des circuits de distribution, l’absence d’une identité visuelle forte pour les dattes algériennes, ainsi que des problèmes de conditionnement et de certification. La commission devra également se pencher sur les moyens de financement, la formation des exportateurs et le soutien aux petits producteurs.

Enfin, une attention particulière devra être portée à la traçabilité et la certification bio, deux critères de plus en plus exigés par les consommateurs étrangers, notamment en Europe, en Amérique du Nord, et en Asie.

Une opportunité historique à ne pas rater

Avec cette initiative, l’Algérie affirme sa volonté de transformer un atout traditionnel en levier de développement économique moderne. Si les recommandations de la commission sont suivies d’actions concrètes, la datte algérienne pourrait très vite devenir une marque forte sur les étals internationaux, apportant devise, emplois, et fierté nationale.

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