CAPTERRE : À la rencontre de l’authentique héritage architectural en terre d’Algérie
Explorez l'Oasis rouge de Timimoun et plongez dans l'histoire de CAPTERRE
Le Centre algérien du patrimoine culturel bâti en Terre, connu sous le nom de CAPTERRE, incarne l’authentique architecture en terre de la région de Timimoun. Il présente des formes géométriques et des signes de l’ingéniosité berbère zénète, ainsi que des décorations et sculptures murales très appréciées par les touristes locaux et étrangers qui affluent vers l’Oasis rouge.
Construit sur une période de six ans (1912 à 1917) au cœur de la ville de Timimoun, le CAPTERRE était à l’origine un établissement hôtelier avant de fermer ses portes en 1996. Il a été classé monument historique et centre scientifique par un arrêté du 21 janvier 2015, selon Alae Belouâar, directeur adjoint de l’établissement.
Ce centre a pour vocation de contribuer à la préservation de l’architecture en terre, à la valorisation du patrimoine construit en pisé et à la promotion des compétences et des techniques nécessaires pour assurer la pérennité de cet héritage architectural national.
Outre la promotion et la valorisation du patrimoine culturel bâti en terre, le centre s’est vu confier plusieurs missions. Il est chargé de mener des études et recherches techniques pour le développement et l’amélioration de la conservation et de la sauvegarde des biens culturels construits en adobe, de restaurer et d’entretenir ces bâtiments, d’archiver les sites archéologiques et les monuments historiques, de protéger réglementairement les constructions en pisé à l’échelle locale et nationale, ainsi que d’inventorier et de préserver le patrimoine culturel bâti en terre en élaborant des procédés techniques de conservation, de restauration et d’entretien.
Au cours de l’année écoulée, plus de 62 monuments archéologiques, dix mausolées et huit lieux de culte ont été restaurés, et des dossiers de classification à l’échelle locale, nationale et internationale ont été établis pour des édifices en terre, tels que les anciens ksour, les mosquées, les mausolées et les forts disséminés dans les régions du Gourara et d’autres parties du pays.
Ces efforts de préservation et de promotion du patrimoine bâti en pisé ont également été soutenus par des contributions d’associations, d’acteurs de la société civile engagés dans la protection du patrimoine, de partenaires du secteur de la culture et d’organismes publics.
CAPTERRE : Les dessins et sculptures inspirés du quotidien des habitants du Gourara révélés
Ils se sont impliqués dans les différentes activités et manifestations organisées par le CAPTERRE. Par exemple, une association de la wilaya de Bejaïa a entrepris un chantier participatif de réhabilitation d’une maison traditionnelle afin de la transformer en un site touristique apprécié par les visiteurs nationaux.