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Le plus long viaduc ferroviaire d’Afrique bientôt achevé en Algérie

Des défis techniques relevés dans un environnement désertique extrême.

En plein cœur du Sud-Ouest algérien, un chantier titanesque attire désormais l’attention des ingénieurs et passionnés d’infrastructures. Sur près de 4,11 kilomètres, un viaduc ferroviaire impressionnant s’élève progressivement entre El Abadla et Hammaguir, promettant de devenir le plus long ouvrage de ce type sur le continent africain.

Un projet stratégique pour le secteur minier

Ce viaduc n’est pas un simple exploit architectural : il s’inscrit dans la réalisation d’une ligne ferroviaire minière de 950 kilomètres, reliant le gigantesque gisement de fer de Gara Djebilet, situé dans la wilaya de Tindouf, à la ville de Béchar. Ce corridor ferroviaire, voulu par les autorités, a pour objectif de faciliter le transport massif des minerais vers les unités de transformation et, à terme, vers les marchés nationaux et internationaux.

La position stratégique du projet est double : il permettra d’accélérer l’exploitation industrielle du gisement tout en renforçant la présence économique de l’Algérie dans une région désertique longtemps dépourvue de grandes infrastructures.

Des images inédites d’un chantier hors norme

Ce lundi, l’Agence nationale des investissements ferroviaires a dévoilé de nouvelles images du chantier, offrant un aperçu spectaculaire de l’avancée des travaux. Les clichés montrent la structure se déployer au-dessus d’un paysage aride, témoignant de la complexité technique d’une construction dans un environnement soumis à des conditions climatiques extrêmes.

Le viaduc fait partie d’un tronçon de 100 kilomètres entre El Abadla et Hammaguir. Ce segment est considéré comme crucial pour la continuité du tracé ferroviaire, qui devra naviguer entre dunes, reliefs rocheux et zones sensibles du Sahara.

Défis techniques et adaptations

Construire un viaduc de plus de quatre kilomètres dans cette région représente un défi majeur. Les travaux nécessitent une expertise particulière pour garantir la stabilité des fondations, l’adaptation aux vents puissants du désert et la résistance à des variations de température parfois extrêmes.

Les équipes sur place mobilisent des techniques de génie civil avancées, combinant matériaux de haute performance et méthodes de construction adaptées aux contraintes du terrain.

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