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Petite Casbah : Un voyage animé au cœur de l’Algérie de 1955

Découvrez Petite Casbah, un dessin animé qui vous plonge dans l'Algérie de 1955.

Petite Casbah sera diffusé à partir du 28 octobre 2024 sur France Télévisions, offrant aux téléspectateurs l’occasion de plonger dans le quotidien d’Alger en 1955, à l’aube de la guerre de libération nationale. Composé de six épisodes de 26 minutes chacun, ce dessin animé captivant s’inscrit dans un projet ambitieux visant à explorer la question de la décolonisation, un sujet qui demeure encore tabou dans les discussions contemporaines.

Petite Casbah : Un projet littéraire

Le dessin animé a été coécrit par des figures littéraires reconnues, dont la romancière Alice Zeniter, lauréate du prix Goncourt des lycéens 2017 pour son roman « L’Art de perdre », qui raconte l’histoire d’une famille de harkis. Elle s’est associée à Alice Carré et Marie de Banville pour donner vie à cette œuvre qui, malgré son cadre historique, ne se concentre pas sur la guerre d’Algérie elle-même. En effet, le responsable de France Télévisions a précisé que le récit se déroule à une époque où la ville d’Alger n’était pas encore touchée par les violences de la Révolution algérienne.

Petite Casbah : Une plongée dans l’Algérie de 1955

« Petite Casbah » présente les aventures de quatre enfants originaires de la Casbah et de Bab El Oued. Khadidja, qui vient de Sétif pour rejoindre son frère Malek, fait la connaissance de Lyes, Ahmed et Philippe. Ensemble, ils partent à la recherche d’un mystérieux carnet noir trouvé parmi les affaires de Malek, récemment arrêté par la police. Cette quête les conduit à explorer leur ville, tout en découvrant leur identité et leur culture.

Petite Casbah
Une série qui ouvre le dialogue sur l’héritage colonial et la diversité culturelle d’Algérie

L’animation promet d’être à la fois divertissante et éducative, visant à nourrir une réflexion intergénérationnelle sur l’histoire et la diversité culturelle de l’Algérie. Pierre Siracusa, directeur de l’unité jeunesse, animation et éducation chez France Télévisions, souligne que le sujet principal est « comment une bande d’enfants représentant diverses communautés d’Algérie en 1955 essaie de faire collectif ».

Alger, 1955. La guerre n’a pas encore frappé à la porte de la ville. Lyes, Ahmed, Philippe et Khadidja, âgés de 10 à 12 ans, se retrouvent confrontés à une situation inattendue lorsque Malek, le grand frère de Khadidja et son seul proche, est arrêté suite à une altercation avec des policiers au marché. Lyes, un jeune débrouillard des rues, est témoin de cet incident et prend sous son aile la fillette. Depuis leur abri perché sur les toits de la Casbah, ces enfants unissent leurs forces pour aider Khadidja à surmonter cette épreuve, tout en explorant la ville à la recherche d’indices dans un mystérieux carnet noir découvert parmi les effets personnels de Malek.

– Synopsis de Petite Casbah

Petite Casbah : Un dialogue intergénérationnel

En plus de sa diffusion sur France 4, Petite Casbah sera également disponible sur Okoo, la plateforme dédiée aux jeunes de France Télévisions. Les créateurs espèrent que la série pourra alimenter Lumni, la plateforme éducative de France Télévisions, et favoriser ainsi des discussions familiales sur la colonisation et son impact sur la société algérienne d’aujourd’hui.

Les promoteurs de ce projet souhaitent utiliser le dessin animé comme un outil pour éduquer les jeunes générations sur leur patrimoine culturel, tout en ouvrant la voie à un dialogue entre les générations. « Petite Casbah » se veut un pont entre le passé et le présent, permettant à la nouvelle génération de mieux comprendre les enjeux de leur histoire.

Petite Casbah
Rejoignez Khadidja et ses amis dans leur quête à Alger en 1955 !

Petite Casbah est donc bien plus qu’un simple divertissement pour enfants. C’est une invitation à explorer l’Algérie d’hier à travers les yeux de jeunes personnages, tout en posant des questions essentielles sur l’identité, la culture et l’héritage colonial. La série s’annonce comme un projet prometteur qui pourrait contribuer à enrichir le débat sur la mémoire collective, tout en captivant le jeune public.

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