![L’Algérie aux yeux du peintre français Guillaume-Charles Brun 1 Guillaume-Charles Brun](/wp-content/uploads/2021/06/LAlgérie-aux-yeux-du-peintre-français-Guillaume-Charles-Brun.jpeg)
L’Algérie aux yeux du peintre français Guillaume-Charles Brun
Entre aux Beaux-Arts en Avril 1847 pour poursuivre son apprentissage en compagnie de son ami montpelliérain Alexandre Cabanel. François Picot est alors le professeur de Cabanel, et sur recommandation de celui-ci, Brun intègre l’atelier du maître. Le jeune artiste commence alors à développer son talent.
Il obtient une première récompense en 1847, et présente régulièrement au Salon des Artistes Français à partir de 1851, des scènes de la vie quotidienne en Afrique du Nord, et notamment en Algérie.
![L’Algérie aux yeux du peintre français Guillaume-Charles Brun 2 Le joueuse de Tambourin Guillaume Charles Brun](/wp-content/uploads/2021/06/Le-joueuse-de-Tambourin-Guillaume-Charles-Brun.jpeg)
À partir de 1859, il inaugure au Salon une série de toiles consacrées à Constantine : « la prière », « Province de Constantine » et « Vue prise à Constantine ». Par sa technique très précise, il donne une description quasi photographique des anciennes rues de la ville. Ses compositions impeccablement finies regorgent de détails pittoresques.
![L’Algérie aux yeux du peintre français Guillaume-Charles Brun 3 La rue de Constantine Charles Guillaume Brun Estimate E2000 E4000](/wp-content/uploads/2021/06/La-rue-de-Constantine-Charles-Guillaume-Brun-Estimate-E2000-E4000.jpeg)
Constantine devient le but des voyages des artistes qui regrettent l’européanisation d’Alger, et qui retrouvent dans cette ville une vie algérienne à l’authenticité préservée. Il est important pour l’artiste de représenter la ville, ses maisons resserrées aux assises bâties en pierre romaine, dont les murs en briques crues étaient passés à la chaux. Les toitures en tuiles patinées par le temps confèrent à la ville une originalité supplémentaire.
![L’Algérie aux yeux du peintre français Guillaume-Charles Brun 4 Jeune femme à la jarre Charles Guillaume Brun Estimate E6000 E8000](/wp-content/uploads/2021/06/Jeune-femme-à-la-jarre-Charles-Guillaume-Brun-Estimate-E6000-E8000.jpeg)
De nombreuses œuvres témoignent de son souci de représenter des architectures animées de contrastes ou d’effets d’éclairage, parmi lesquelles on peut citer « Une mère algérienne et son enfant » Salon de 1880, « Rendez vous à Constantine » 1861, « Femme mauresque » 1867, « Scène de rue en Orient » 1899. En 1883, Brun est nommé membre de la Société des Artistes Français. Il est également peintre officiel du ministère de la guerre.
![L’Algérie aux yeux du peintre français Guillaume-Charles Brun 5 Guillaume-Charles Brun](/wp-content/uploads/2021/06/Le-musicien-de-la-ville-Charles-Guillaume-Brun-Estimate-E6000-E8000-760x1024.jpeg)
![L’Algérie aux yeux du peintre français Guillaume-Charles Brun 6 Guillaume-Charles Brun](/wp-content/uploads/2021/06/Le-petit-enfant-et-sa-maman-Charles-Guillaume-Brun-Estimate-E25000-E30000.jpeg)