Étudier en Algérie : 9 350 étudiants étrangers séduits par l’enseignement supérieur
L’université algérienne accueille 9 350 étudiants étrangers : une première historique !
Dans un contexte mondial de compétitivité universitaire, l’Algérie marque des points en s’imposant comme une destination montante de l’enseignement supérieur. Avec 9 350 étudiants étrangers inscrits pour la rentrée universitaire 2025-2026, les universités algériennes franchissent une étape significative dans leur rayonnement international. Ce chiffre impressionnant, révélé par les autorités algériennes, reflète les fruits d’une stratégie ambitieuse de diplomatie académique, incarnée notamment par la plateforme numérique « J’étudie en Algérie » (ou « Study in Algeria »), lancée en 2023.
Étudier en Algérie : une diplomatie académique en pleine expansion
L’État algérien ne cache pas ses ambitions : positionner le pays comme un pôle régional incontournable pour les études universitaires. En s’appuyant sur des outils modernes et des partenariats internationaux, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique entend renforcer l’attractivité des universités algériennes, tout en contribuant à l’amélioration de leur classement mondial.
La plateforme « J’étudie en Algérie » représente le socle de cette stratégie. Elle permet aux étudiants étrangers de créer un compte, choisir leurs cursus, déposer leurs dossiers et finaliser leurs inscriptions en ligne. Jusqu’au 4 août 2025, plus de 9 350 comptes ont été créés, et 1 050 étudiants ont déjà finalisé leur inscription complète.
Une ouverture mondiale confirmée
Si historiquement, l’Algérie a toujours accueilli des étudiants issus des pays arabes et africains, la nouveauté en 2025 réside dans la diversité géographique des candidats. Des étudiants originaires de plus de 60 pays, incluant des destinations inédites comme la Serbie, l’Afghanistan, l’Inde ou encore les États-Unis, ont manifesté leur intérêt pour l’enseignement algérien. Une reconnaissance silencieuse mais puissante de la qualité croissante des programmes proposés, dans un environnement universitaire en pleine mutation.
Des formations diversifiées, tournées vers l’avenir
Les cursus proposés couvrent une large gamme de disciplines : des sciences fondamentales comme les mathématiques et la physique, jusqu’aux domaines de pointe comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité, le génie logiciel ou encore les énergies renouvelables. À cela s’ajoutent les sciences médicales (médecine, pharmacie, chirurgie dentaire), ainsi que les sciences humaines, sociales et juridiques.
Cette variété permet à l’Algérie de répondre aux attentes d’étudiants de plus en plus exigeants, tout en s’alignant sur les standards internationaux.
Programmes solidaires et d’excellence
L’une des clés du succès est sans doute la montée en puissance des programmes de bourses. Le programme national de solidarité, initialement destiné aux pays d’Afrique subsaharienne, a été étendu de 1 500 à 5 000 bourses pour l’année universitaire 2025-2026. Un nouveau programme de « bourses d’excellence » a également vu le jour pour récompenser les meilleurs profils issus du continent africain.
Des bourses sont également prévues pour les enfants de diplomates étrangers et de résidents étrangers vivant en Algérie, confirmant ainsi une approche inclusive.
Un outil de soft power académique
Le hashtag #JétudieEnAlgérie ne se limite pas à un simple slogan. Il est devenu un levier de communication puissant utilisé par les ambassades, les consulats, les institutions algériennes à l’étranger et les membres de la diaspora pour promouvoir les universités du pays.
Selon Abdeldjabar Daoudi, conseiller au ministère de l’Enseignement supérieur, cette initiative « représente une opportunité unique de hisser la qualité de l’enseignement supérieur tout en attirant des étudiants qui investissent personnellement dans leurs études. Cela nous impose un haut niveau de service et d’excellence. »
Il précise également que cette dynamique crée une saine concurrence entre les universités algériennes, les poussant à innover, à améliorer leurs structures pédagogiques et à élargir leurs services d’accueil.
