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Lait en poudre pour nourrissons : L’Algérie et le Qatar s’allient pour une production locale

Nouvelle alliance stratégique : L'Algérie et le Qatar lancent une production locale de lait en poudre pour nourrissons. 🤝🇩🇿🇶🇦

Le projet Baladna marque un tournant significatif dans l’industrie laitière en Algérie avec le lancement de sa production de lait en poudre pour nourrissons. Ce jeudi, le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a rencontré l’ambassadeur du Qatar, Abdulaziz Nuaimi, et le conseiller du Conseil d’Administration de la société qatarie Baladna, Ali Al-Ali, pour discuter de l’expansion de ce projet crucial.

Au cours de cette réunion, les participants ont souligné les compétences et l’expertise de Baladna dans la production de lait, notamment pour nourrissons. Le projet, implanté dans la région d’Adrar, vise une production initiale de 30 000 tonnes de lait en poudre par an. De plus, la capacité de production est conçue pour croître progressivement au fil des années, renforçant ainsi la présence du projet sur le marché algérien.

Un projet stratégique pour l’indépendance laitière de l’Algérie

L’ambition de ce projet va bien au-delà de la simple production. Le ministre Ali Aoun a souligné que l’objectif principal est d’assurer une autonomie totale en matière de production de lait pour nourrissons en Algérie. Cela permettrait au pays de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations et de renforcer son indépendance alimentaire dans un secteur aussi vital que celui des produits laitiers pour enfants.

Ce projet s’inscrit dans une démarche globale de diversification économique en Algérie, qui vise à développer des industries locales tout en bénéficiant de partenariats étrangers stratégiques. En collaborant avec une entreprise de la stature de Baladna, l’Algérie espère non seulement acquérir les technologies et le savoir-faire nécessaires, mais aussi devenir un acteur majeur de la production laitière dans la région.

Une coopération renforcée entre l’Algérie et le Qatar

Outre le projet de lait en poudre à Adrar, cette rencontre a également permis de réaffirmer la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans d’autres secteurs industriels. Le ministre a mentionné le projet de sidérurgie à Bellara, développé en partenariat avec le Qatar, comme un exemple de réussite de la coopération bilatérale.

Le ministre Ali Aoun a également rassuré les partenaires qatariens en affirmant que l’État algérien fournirait toutes les garanties nécessaires pour assurer le succès du projet de production de lait en poudre. Il a également donné des instructions pour accélérer la mise en œuvre du projet afin qu’il puisse entrer en phase de production le plus rapidement possible.

Dans cette optique, les deux parties ont convenu de signer un mémorandum d’entente avant la fin du mois. Ce document officialisera l’engagement des deux pays à réaliser ce projet ambitieux et à poser les bases d’une coopération encore plus large dans le futur.

Une réponse aux besoins croissants du marché algérien

Le marché algérien connaît une demande croissante pour les produits laitiers, en particulier pour les nourrissons. Actuellement, une grande partie du lait en poudre est importée, ce qui représente un coût considérable pour l’économie nationale. En lançant la production locale, l’Algérie espère répondre à la demande interne tout en réduisant sa facture d’importation.

Le projet de Baladna à Adrar est vu comme une opportunité d’offrir aux consommateurs algériens un produit de qualité, tout en assurant la création d’emplois locaux et le développement de l’économie régionale. La production de lait en poudre pour nourrissons pourrait également ouvrir la voie à l’exportation, positionnant l’Algérie comme un fournisseur potentiel de produits laitiers sur le marché régional et international.

Une nouvelle ère pour l’industrie laitière en Algérie

Ce projet de production de lait en poudre pour nourrissons, en partenariat avec le Qatar, marque une étape clé dans la stratégie de diversification économique de l’Algérie. Il témoigne de la volonté du pays de s’appuyer sur des partenariats solides pour développer des secteurs stratégiques.

L’engagement de l’État algérien à garantir le succès de ce projet, combiné à l’expertise de la société qatarie Baladna, laisse entrevoir un avenir prometteur pour l’industrie laitière en Algérie, avec des retombées économiques et sociales significatives.

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