
Découverte majeure de plus de 60 tonnes d’or dans les mines de Tamanrasset
Les mines de Tamanrasset renfermeraient plus de 60 tonnes d’or, une aubaine pour l’économie algérienne.
Dans une annonce marquante pour le secteur minier algérien, le PDG du groupe Sonarem, Belkacem Soltani, a révélé ce mardi 3 juin que les mines de Tirek et Amesmessa, situées dans la wilaya de Tamanrasset, recèleraient plus de 60 tonnes d’or pur. Cette découverte confirme le potentiel considérable de l’Algérie en matière de ressources naturelles et ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le pays.
Tamanrasset : Un trésor enfoui dans le Sud algérien
Lors d’une conférence de presse relayée par Echourouk Online, M. Soltani a indiqué que ces deux sites miniers font désormais l’objet d’une attention particulière en vue d’une exploitation plus structurée et mieux encadrée. Pour maximiser l’utilisation de ces ressources, les autorités algériennes envisagent d’ouvrir ces projets à l’investissement, aussi bien local qu’étranger, afin de stimuler la production et de renforcer l’économie nationale.
Le PDG de Sonarem a également souligné le rôle des petits investisseurs et des entreprises locales dans l’extraction aurifère. Au cours des trois dernières années, leur implication a permis de traiter près de 60 000 tonnes de minerai, produisant ainsi environ 400 kilogrammes d’or pur. Ces résultats démontrent l’importance d’une approche inclusive pour développer le secteur minier algérien.
Le marbre, une autre richesse sous-exploitée
Outre l’or, l’Algérie dispose d’importantes réserves de marbre, estimées à 140 millions de mètres cubes, réparties entre différentes variétés. Selon M. Soltani, cette ressource pourrait permettre au pays de réduire, voire d’éliminer, les importations dans ce secteur. En effet, au cours des trois dernières années, l’Algérie a dépensé près de 290 millions de dollars en achats de marbre brut ou semi-transformé.
Actuellement, Sonarem exploite une quinzaine de carrières de marbre et de pierres diverses, avec des réserves exploitables évaluées à 40 millions de mètres cubes. En partenariat avec des entreprises locales, le groupe envisage une production annuelle pouvant atteindre 10 millions de mètres cubes, ce qui positionnerait l’Algérie comme un acteur clé dans ce marché.
Vers une diversification économique ?
Ces découvertes soulignent l’énorme potentiel minier de l’Algérie, longtemps dépendante des hydrocarbures. En misant sur l’or et le marbre, le pays pourrait diversifier ses sources de revenus et créer des emplois dans des régions reculées comme Tamanrasset. Toutefois, pour réussir cette transition, une gestion transparente et des investissements durables seront essentiels.
Avec une exploitation mieux organisée et une ouverture contrôlée aux capitaux étrangers, l’Algérie pourrait bien transformer ces richesses souterraines en véritable levier de développement économique.