Coopération énergétique : L’Algérie et Siemens Energy franchissent un nouveau cap
Rencontre au sommet entre Mohamed Arkab et la délégation de Siemens Energy.
L’Algérie poursuit sa dynamique d’ouverture et de modernisation du secteur énergétique. Ce lundi, le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu une délégation de la multinationale allemande Siemens Energy, conduite par son vice-président exécutif et directeur général pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Dietmar Josef Siersdorfer. Cette rencontre de haut niveau marque une nouvelle étape dans le renforcement de la coopération entre Alger et l’un des acteurs mondiaux majeurs de la technologie énergétique.
Un partenariat solide entre Sonatrach et Siemens Energy
Selon le communiqué du ministère, les discussions ont porté sur l’état actuel de la collaboration entre Siemens Energy et Sonatrach, un partenariat qui, au fil des années, s’est distingué par son dynamisme et son efficacité. Les deux parties ont salué le « niveau avancé » de leurs relations, fruit d’une coopération continue dans les domaines de l’ingénierie, de la maintenance et de la fourniture d’équipements stratégiques destinés à l’industrie pétrolière et gazière.
Cette relation s’est consolidée grâce à de multiples projets conjoints, qu’il s’agisse d’installations de production d’électricité, de systèmes de compression gazière ou de solutions technologiques dédiées au traitement et au transport des hydrocarbures.
Objectif : moderniser le secteur et développer les compétences locales
Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré de nouvelles pistes de collaboration, en particulier dans les secteurs pétrolier et gazier, ainsi que dans l’industrie des équipements énergétiques. Les discussions ont également insisté sur l’importance du développement des ressources humaines à travers des programmes de formation avancés, un domaine dans lequel Siemens Energy possède une expertise reconnue.
Le renforcement de l’intégration nationale dans les projets énergétiques a également figuré parmi les priorités évoquées. L’objectif est clair : augmenter la part des entreprises algériennes dans la réalisation des projets, tout en assurant un transfert réel des compétences et des technologies.
La transition énergétique au centre des priorités
L’un des volets majeurs de la rencontre a porté sur les perspectives de coopération dans le domaine de la transition énergétique. L’Algérie, engagée dans une stratégie de diversification de ses sources d’énergie et de réduction des émissions de carbone, voit en Siemens Energy un partenaire de premier plan pour atteindre ses ambitions.
Les discussions ont notamment abordé :
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la décarbonation des installations industrielles,
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l’amélioration de l’efficacité énergétique,
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le développement de l’hydrogène vert,
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la modernisation et la numérisation des infrastructures énergétiques.
Cette orientation s’inscrit dans une vision nationale visant à diversifier l’économie, à réduire l’empreinte carbone et à préparer le pays aux évolutions technologiques mondiales dans le secteur des énergies propres.
Des opportunités prometteuses : mines et dessalement de l’eau de mer
Outre les hydrocarbures et la transition énergétique, la rencontre a également porté sur des domaines d’investissement émergents, tels que les projets miniers et les installations de dessalement d’eau de mer. Ces secteurs sont considérés comme des leviers stratégiques pour le développement industriel de l’Algérie.
Les deux parties ont discuté des possibilités de coopération dans l’exploration, la valorisation et la transformation des ressources minières, un secteur sur lequel le gouvernement mise pour diversifier les revenus du pays. Le dessalement de l’eau de mer, devenu indispensable face à la pression sur les ressources hydriques, représente également un terrain de collaboration particulièrement porteur.
Des déclarations qui confirment une vision commune
Le ministre Mohamed Arkab a insisté sur « l’importance d’élargir le partenariat avec Siemens Energy », soulignant l’intérêt d’une coopération capable de garantir le transfert de savoir-faire, la montée en compétence des ressources humaines et l’intégration de technologies de pointe dans les projets énergétiques et miniers. Une stratégie qui vise à rendre le secteur plus compétitif et plus performant sur le long terme.
Pour sa part, Dietmar Josef Siersdorfer a salué « l’engagement de l’Algérie dans le développement des secteurs des hydrocarbures et des mines », tout en réaffirmant la disponibilité de Siemens Energy à accompagner le pays dans ses grands projets structurants. Il a également exprimé son ambition de contribuer à des initiatives stratégiques, notamment celles liées à la décarbonation, au développement industriel local et à la formation des talents algériens.















