La Dernière Reine : un chef-d’œuvre cinématographique algérien en Égypte

Le 27 septembre prochain, les cinéphiles égyptiens auront l’opportunité de découvrir l’œuvre cinématographique tant attendue, « La Dernière Reine« . Après avoir suscité l’enthousiasme du public en France, en Suisse, en Algérie, en Espagne et au Brésil, ce film captivant réalisé par Damien Ounouri et Adila Bendimerad prendra d’assaut l’écran du Zawya Cinema au Caire, en Égypte.

Ce long métrage audacieux s’aventure hors des sentiers battus des thématiques traditionnellement abordées par le cinéma algérien. En effet, il délaisse les récits de la guerre de Libération et de la colonisation française pour plonger dans une période moins explorée : la domination ottomane en Algérie.

L’histoire de La Dernière Reine se déroule dans un contexte historique fascinant. Elle se concentre sur le face-à-face épique entre le redoutable pirate Barberousse, interprété de manière magistrale par Dali Benssalah, fraîchement auréolé de sa libération d’Alger de l’emprise tyrannique des Espagnols, et la femme audacieuse qui ose lui tenir tête, la célèbre reine Zaphira, brillamment incarnée par Adila Bendimerad, aussi talentueuse devant la caméra que derrière. Le casting impressionnant inclut également Nadia Tereszkiewicz, récemment saluée pour ses performances dans « Mon crime » et « Des Amandiers ».

Parmi les autres talents qui enrichissent cette production cinématographique mémorable, on compte Imen Noel, Mohamed Tahar Zaoui, Yanis Aouine, et Nadjia Laaraf.

L’intrigue, élaborée par Adila Bendimerad, revisite de manière captivante l’arrivée d’Arroudj Barberousse à Alger en 1516 et la résistance farouche de la reine Zaphira face à l’envahisseur ottoman. Les cinéastes Damien Ounouri et Adila Bendimerad offrent au public un savant mélange de scènes spectaculaires et d’intimité, où des duels palpitants se mêlent harmonieusement à des joutes verbales enlevées.

« La Dernière Reine » promet d’être bien plus qu’un simple film historique. Il offre une plongée captivante dans une période méconnue de l’histoire algérienne, tout en explorant les thèmes universels du courage, de la résistance et de la détermination. L’arrivée du film en Égypte ne fait que renforcer son statut de production cinématographique incontournable de l’année. Les amateurs de cinéma égyptiens peuvent se préparer à être transportés dans un monde où l’héroïsme et la bravoure se dressent contre les ténèbres de l’oppression ottomane.

« La Dernière Reine » s’annonce comme un véritable bijou cinématographique qui ne manquera pas de laisser une empreinte indélébile dans le paysage cinématographique mondial.