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In Guezzam, nouvelle porte africaine de l’Algérie

In Guezzam s’impose comme un pont économique entre l’Algérie et l’Afrique.

L’Algérie poursuit sa stratégie d’ouverture économique vers l’Afrique, et la wilaya d’In Guezzam, située à l’extrême Sud du pays, se trouve au cœur de cette dynamique. Ce lundi, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Saïoud, a effectué une visite de travail au niveau du poste frontalier d’In Guezzam, accompagné des autorités locales, sécuritaires et de représentants de la société civile.

Cette visite avait pour objectif de suivre de près l’activité du poste frontalier et son rôle dans la circulation des biens et des marchandises entre l’Algérie et les pays voisins. Le ministre a rappelé à cette occasion que l’économie nationale s’oriente de manière de plus en plus affirmée vers la diversification de ses exportations hors hydrocarbures, faisant des zones frontalières des leviers essentiels pour l’intégration régionale.

In Guezzam : une porte d’entrée sur le marché africain

Le ministre Saïoud a souligné que la wilaya d’In Guezzam constitue une porte stratégique vers l’Afrique de l’Ouest. Grâce à sa position sur la route transsaharienne, la région est appelée à devenir un carrefour logistique et commercial majeur, facilitant les échanges avec les pays du Sahel.

Il a également mis en avant les « perspectives prometteuses » offertes par plusieurs projets structurants actuellement en cours, notamment :

  • La modernisation du réseau routier

  • L’extension des lignes ferroviaires vers le Sud

  • L’exploitation de nouveaux gisements miniers

  • Le développement d’investissements agricoles dans les zones sahariennes

Ces projets, a-t-il affirmé, permettront à la région de devenir une plateforme incontournable du commerce interafricain, renforçant ainsi le rôle de l’Algérie dans les échanges transfrontaliers.

Installation du nouveau wali d’In Guezzam

Avant sa visite du poste frontalier, le ministre a procédé à l’installation officielle de Noureddine Rafsa en tant que wali d’In Guezzam, conformément au mouvement partiel dans le corps des walis décidé récemment par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Saïoud a salué les efforts accomplis ces dernières années dans la wilaya, tout en soulignant les défis à relever pour accompagner son essor économique. Il a notamment mis l’accent sur des projets structurants tels que :

  • Le transfert d’eau depuis la région de Tanzrouft vers Tin Zaouatine

  • La réalisation du nouveau terminal aéroportuaire

  • La réhabilitation et l’équipement du centre frontalier

Ces investissements visent à dynamiser le commerce frontalier, à encourager les échanges légaux et à renforcer la coopération économique et sécuritaire avec les pays limitrophes.

Développement et sécurité : deux objectifs indissociables

Le ministre a rappelé que le développement économique constitue la réponse la plus efficace aux défis sécuritaires, en particulier dans les régions frontalières exposées aux trafics transnationaux.

« La stabilité de nos frontières passe par l’intégration économique, l’emploi local et l’ouverture sur l’Afrique », a-t-il déclaré, appelant l’ensemble des acteurs locaux à s’engager dans une dynamique collective pour préserver la sécurité et la cohésion nationale.

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