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Solidarité nationale : l’Algérie se mobilise pour les candidats du bac 2025

Une belle leçon de solidarité à l’algérienne ! Découvrez comment tout un pays se mobilise pour ses élèves du bac.

À l’approche des épreuves du bac 2025, un formidable élan de solidarité s’est mis en place à travers l’Algérie, mobilisant citoyens, institutions, commerçants, associations et même lieux de culte. Tous unissent leurs efforts pour accompagner les candidats dans ce moment charnière de leur parcours scolaire.

Transport, repas, repos : un soutien concret et humain

De nombreuses actions solidaires ont vu le jour dans les quatre coins du pays : mise à disposition de taxis et de bus gratuits pour les élèves résidant loin des centres d’examen, repas offerts ou à prix symbolique, salles de repos ouvertes dans les maisons de jeunes, écoles privées ou même mosquées.

Ce dispositif spontané permet aux élèves de se concentrer pleinement sur leurs épreuves, sans avoir à se soucier des contraintes logistiques. Une aubaine surtout pour les candidats libres ou ceux issus de zones rurales éloignées.

Les mosquées deviennent refuges de révision et de sérénité

La direction des affaires religieuses de la wilaya d’Alger a annoncé l’ouverture des mosquées proches des centres d’examen pour accueillir les candidats. Une initiative saluée pour sa pertinence : ces espaces calmes et sûrs offrent un lieu de repos et de révision, tout en procurant un certain apaisement spirituel.

Les salles de prière pour femmes sont également mises à disposition, créant un climat de bienveillance autour des jeunes, souvent soumis à un stress intense pendant cette période.

Des commerçants au grand cœur

Dans plusieurs wilayas, notamment à l’intérieur du pays, des commerçants ont lancé des appels via les réseaux sociaux pour offrir des repas légers ou des boissons aux élèves en difficulté financière. Certains vont jusqu’à fournir ces services gratuitement, en particulier pour les élèves vivant loin des centres d’examen.

Des appels à la solidarité circulent entre cafés, snacks, restaurants et familles d’accueil. Dans la wilaya de Médéa par exemple, des pages locales relayent les offres de restauration gratuite ou à tarif solidaire, avec des témoignages émouvants de commerçants engagés.

Associations, scouts, Croissant-Rouge : une coordination exemplaire

Dans des villes comme M’sila, Djelfa, Ouargla ou Biskra, les associations caritatives, les antennes du Croissant-Rouge algérien et les troupes de scouts islamiques ont organisé des réunions de coordination pour encadrer leurs actions : distribution de repas équilibrés, hygiène des lieux de repas, transport gratuit et même soutien psychologique.

À M’sila, la Fondation « Sanayï Al Maarouf » a animé une séance de travail rassemblant une dizaine de structures pour mettre en place un accompagnement sur mesure, notamment pour les candidats libres venus de très loin.

Écoles privées : des salles ouvertes pour réviser et se reposer

Certaines institutions privées, comme l’école “Azad” à Tlemcen, ont décidé d’ouvrir leurs salles de classe inutilisées pour accueillir les élèves pendant la pause de midi. L’objectif ? Leur offrir un espace calme pour se reposer et revoir leurs cours entre deux épreuves. Un geste à la fois simple et précieux.

Dans un message publié sur Facebook, l’établissement appelle ses homologues à faire de même : « En tant qu’acteurs éducatifs, nous avons une responsabilité humaine envers ces jeunes. »

Témoignages touchants : quand le peuple devient une grande famille

Dans la wilaya de Médéa, un chauffeur de taxi a publié un message émouvant sur Facebook, proposant de transporter gratuitement les candidats depuis leur domicile jusqu’au centre d’examen. Il y joint même une photo de son véhicule et son numéro de téléphone.

Loin d’être isolé, ce type d’initiative témoigne d’un esprit de solidarité profond et sincère qui traverse le pays durant cette période. Ces gestes redonnent foi en la force du collectif.

Le bac à 55 ans : un témoignage pour inspirer

Khadhir Karribâa, président d’une association de protection du consommateur à Biskra, a partagé son propre parcours : il a passé et réussi son baccalauréat en littérature à 55 ans, après 31 ans d’interruption scolaire. Aujourd’hui, il est étudiant, comme sa fille.

« Je veux que mon histoire donne du courage à ceux qui doutent », écrit-il dans une publication largement relayée. Un message porteur d’espoir et de motivation pour les candidats de 2025.

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