Nouvelle Décision du ministère des Affaires étrangères pour faciliter les voyages de la diaspora
Nouvelle mesure : les Algériens de l’étranger pourront revenir au pays même si leur passeport national est expiré.
Dans une décision accueillie avec soulagement par des milliers d’Algériens résidant à l’étranger, le ministère des Affaires étrangères a annoncé une mesure exceptionnelle concernant les conditions d’entrée et de sortie du territoire national. Cette initiative, prise dans un contexte de préoccupations croissantes liées aux contraintes administratives des passeports, prolonge jusqu’au 31 décembre 2026 la possibilité pour les membres de la communauté algérienne à l’étranger de voyager même si leur passeport national est expiré.
Un geste pour la diaspora et les familles
Le communiqué officiel précise que cette mesure vise à faciliter les déplacements des ressortissants algériens qui résident à l’étranger et pour lesquels le renouvellement de documents d’identité peut s’avérer complexe ou long. Dans de nombreux pays, les services consulaires sont débordés ou confrontés à des contraintes logistiques, ce qui peut retarder la délivrance de nouveaux passeports. Face à cette réalité, les autorités algériennes ont choisi d’adopter une approche pragmatique afin de réduire les obstacles administratifs pour les voyageurs.
Documents acceptés : simplicité et flexibilité
Aux termes de cette décision, les voyageurs algériens qui souhaitent retourner dans leur pays ou en repartir peuvent le faire en présentant un passeport étranger en cours de validité, accompagné soit d’un passeport national biométrique expiré, soit d’une carte d’identité nationale biométrique également expirée. Cette règle s’applique à condition que les mêmes pièces soient utilisées tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire.
Cas des enfants mineurs : un régime adapté
La mesure ne se limite pas aux seuls adultes : les enfants âgés de 15 ans ou moins qui ne possèdent pas encore de documents d’identité biométriques se voient également concernés. Dans ces cas, il est exigé que l’enfant soit accompagné de ses représentants légaux et qu’il soit en mesure de présenter un document de l’état civil attestant de la filiation ou de la tutelle, comme le livret de famille, l’acte de naissance ou un jugement de tutelle. Cette disposition permet d’éviter que les familles ne soient séparées ou bloquées en raison de formalités administratives liées à l’âge ou à des retards dans l’émission de documents officiels.
Objectif de la mesure : une réponse aux réalités de la communauté
Selon le ministère, cette prolongation s’inscrit dans le cadre des efforts constants des autorités pour prendre en compte les préoccupations de la diaspora algérienne, et plus largement pour renforcer les liens avec les citoyens vivant à l’étranger. Dans un monde où les besoins de mobilité sont croissants — que ce soit pour des raisons familiales, professionnelles ou sanitaires — cette mesure apporte un allègement immédiat des contraintes administratives pour un grand nombre de ressortissants.















